De quoi ça parle ?
L'histoire d'un pays en mutation, celle d'une ville et de quatre jeunes gens plongés dans un tourbillon d’événements. C'est l'été 1969, dans la petite ville côtière de Stavanger. Les compagnies pétrolières internationales y font des forages depuis des années, mais ces sondages n’ont toujours rien donné.
Les compagnies s’apprêtent donc à partir quand, la veille de Noël 1969, pendant la nuit, la torche à gaz de la plate-forme pétrolière Ocean Viking soudain s’enflamme… Et tout peut alors changer.
La saison 1 de State of Happiness est disponible en intégralité dès ce vendredi 6 mai sur Arte.tv.
La ruée vers l’or noir
Avec State of Happiness, Arte met de côté les habituels séries du genre “Nordic Noir” comme The Killing, The Bridge ou encore Trapped pour nous proposer une chronique norvégienne sur les débuts du pétrole dans le pays. Cette fiction en 8 épisodes nous transporte directement dans un petit village norvégien dans la fin des années 60 et nous raconte le destin de quatres personnages venant de milieux sociaux différents.
Avec en toile de fond l’épopée de la ruée vers l’or noir en mer du Nord, cette série, écrite par Mette M. Bølstad à qui l’on doit notamment la fiction Nobel, suit Christian Nyman (Amund Harboe), fils d’un chef d’entreprise, Anna Hellevik (Anne Regine Ellingsæter) sa fiancé secrétaire de mairie et fille de fermiers, Toril Torstensen (Malene Wadel), une jeune femme travaillant à la conserverie des Nyman et venant d’un milieu religieux, et enfin Jonathan Kay (Bart Edwards), fils d’un juriste américain chargé d’annoncer aux Norvégiens son souhait de mettre un terme à leur contrat.
A travers ces quatre personnages, c’est l’histoire d’un pays en pleine mutation que la State of Happiness explore. Portée par une bande-son folk-pop, la série s’interroge sur comment concilier capitalisme et progrès social, prospérité et État-providence ? Si les hommes sont au centre des tractations politiques et économiques, les personnages féminins ne sont pas en reste, Anna et Toril étant la représentation parfaite de l’émancipation féminine.
A noter que State of Happiness a d’ores et déjà été renouvelée pour une saison 2 toujours écrite par Mette M. Bølstad, qui se déroulera 5 ans plus tard et explorera la période allant de 1977 à 1980.
Nobel