Dans Kaamelott - Premier volet, afin de récupérer sa précieuse épée Excalibur qu'il avait lui-même replantée dans le rocher dix ans auparavant, Arthur doit d'abord et avant tout passer un petit test : une partie de robobrol, sport improbable du Pays de Galles, organisée par Perceval et par son frère.
Si vous n'avez pas compris les règles de cette exigeante discipline (ce qui est tout à fait normal), on vous recommande la lecture de notre article dédié. Mais quoi qu'il en soit, et faute de pouvoir saisir totalement les subtilités de cet étrange jeu, intéressons-nous ici à son origine.
A l'occasion d'une rencontre digitale avec ses fans organisée par la Fnac en décembre dernier, Alexandre Astier, créateur de Kaamelott et interprète du roi Arthur, a en effet expliqué ce qui l'avait amené à inventer le robobrol :
"Parce que Kaamelott au cinéma, c'est quelque chose qui pousse son format, qui pousse le cadre de la télé pour passer du 16:9 au 2,35", a-t-il commencé par déclarer. "(...) Ce qui était moins grand avant, c'était les jeux du Pays de Galles, les jeux de société, les jeux de dés, les jeux de cartes... C'était plutôt des jeux de société, plutôt des jeux de table, des jeux de bar, qui étaient très complexes."
On se souvient en effet du Sloubi ou bien du Cul de Chouette, ces jeux à dormir debout dont Perceval tentait désespérément d'expliquer les règles à Karadoc et à l'aubergiste, dans les premières saisons de la série Kaamelott. Selon Astier, le robobrol est donc tout simplement le prolongement de ces jeux-là, en plein air, et en plus grand :
"En poussant les murs, on a envie d'un jeu live-action, avec un terrain, voir ce que ces gens donnent comme ça, en grand", explique Alexandre Astier. "Toujours sur le même principe, c'est-à-dire que c'est très compliqué à comprendre, et les gens du Pays de Galles semblent être des gens qui ont des capacités à piger des règles du jeu compliquées qu'on n'a pas. Mais en faisant du macro."
(Re)découvrez notre interview avec Alexandre Astier pour "Kaamelott - Premier Volet"...