Clifford raconte l'histoire de la jeune collégienne Emily Elizabeth, incarnée par Darby Camp. Elle rencontre un sauveteur d'animaux magiques, interprété par John Cleese, qui lui offre un petit chiot rouge. Elle ne s'attend pas à découvrir le matin suivant un chien géant de trois mètres dans son petit appartement de New York !
Tandis que sa mère célibataire Maggie (Sienna Guillory) est en voyage d'affaires, Emily Elizabeth et son oncle Casey (Jack Whitehall), amusant mais impulsif, se lancent dans une aventure à couper le souffle dans la Grosse Pomme. Adapté du personnage bien-aimé des livres de Norman Bridwell parus chez Scholastic, Clifford va apprendre au monde entier à aimer les choses en grand !
DONNER VIE À CLIFFORD
Mais comment un gigantesque chien rouge a-t-il pu être créé pour les besoins du film ? Le canidé a bien sûr été réalisé en images de synthèse, à l'instar du compagnon touffu d'Harrison Ford dans L'Appel de la forêt. Bien que Clifford prenne beaucoup de place à l'écran, il s’agit d’une création de synthèse photo-réaliste rendue vivante grâce à des effets visuels bluffants.
Les comédiens ne pouvaient donc pas interagir avec un vrai animal sur le plateau. Pour le metteur en scène Walt Becker, il était toutefois très important qu'ils puissent avoir une représentation palpable de Clifford, afin d'avoir des réactions aussi authentiques que possible.
Pour cela, il a engagé les marionnettistes Rowan Magee, membre de la Phantom Limb Company et commissaire du Festival du mouvement des objets, et Jon Riddleberger, acteur et marionnettiste installé à New York. Ce dernier s'est produit dans le monde entier avec la Handspring Puppet Company dans Il Ritorno D'Ulisse et War Horse.
EFFETS NUMÉRIQUES ET MARIONNETTES
Cette marionnette de Clifford a été très utile aux acteurs, mais aussi aux animateurs de MPC, la société d'effets visuels qui a donné vie à Clifford en images de synthèse. "Parce que Clifford n'existe pas, ils voulaient une personne physique sur le plateau qui puisse jouer les scènes avec les acteurs", précise Jon Riddleberger.
"De plus, comme Clifford est très grand, ils devaient s'assurer qu'il puisse entrer dans les pièces, dans les cadres, etc. Notre tâche est d’oeuvrer pour les autres artistes. Nous sommes là pour leur rappeler qu'il y a un gros chien rouge dans la pièce qui va peut-être les pousser un peu plus fort que prévu... ou tournoyer en courant", explique le marionnettiste.
Darby Camp, qui incarne Emily, personnage principal du film, a jugé la présence des marionnettistes incroyablement utile pour l'aider à conceptualiser Clifford dans son esprit. "Quand je joue les scènes d'émotion, j'ai vraiment l'impression que c’est un chien", affirme-t-elle
Pour l'équipe de tournage, l'un des principaux défis a été de déterminer la taille exacte du chien dans l'espace. "Car lorsqu'il s'agit de prises de vues réelles, on est tenu de s’adapter à des éléments aussi concrets qu’une embrasure de porte ou un espace intérieur limité dans lequel il faudra évoluer", explique le réalisateur Walt Becker.
Paramount Pictures Germany
AMOUR ET GROS DÉGÂTS
Clifford, à cause de sa taille gargantuesque, fait d'énormes dégâts sur son passage, notamment dans la maison d'Emily. Qu'il remue la queue avec exubérance ou qu’il se mette en boule sur un lit pour faire la sieste, le groupe chargé des effets spéciaux a procédé à la manière d’une équipe de démolition sur le plateau.
"Nous avons fait en sorte que Clifford fracasse des tables ; nous avons catapulté des canapés dans les airs ; nous avons fait basculer d'avant en arrière un camion monté sur coussins d’air. Les marionnettistes apportent vraiment une touche de réalisme à l'ensemble du film", précise le metteur en scène.
Clifford, ce grand chien rouge tout mignon, va faire rêver les enfants... et les adultes, qui ont aussi une relation privilégiée avec leurs animaux de compagnie. Et pour se plonger dans cet univers, il convient de croire un peu en la magie, comme Darby Camp, l'interprète d'Emily. "C'est important de croire en la magie parce que vous intégrez le monde d'une manière totalement différente et de tous les points de vue... tout est plus positif", s'enthousiasme-t-elle.
"J'espère que les spectateurs riront beaucoup, pleureront un peu et sortiront du cinéma en se sentant mieux que lorsqu'ils y seront entrés. J'espère qu'ils réaliseront deux choses : l'amour entre les humains et leurs animaux de compagnie est réel, étonnant et magique ; si nous parvenons à le comprendre et à le répandre dans le monde, alors nous pourrons progresser et créer un monde meilleur", conclut le cinéaste Walt Becker.
