On connaissait l’intérêt de Netflix pour les séries animées japonaises, qu’il s’agisse d’acquisitions prestigieuses (à l’instar de Demon Slayer, disponible le 1er novembre prochain) ou de productions originales (Ultraman, Valkyrie Apocalypse…).
Jusqu’ici, la plateforme proposait sa propre périodicité de diffusion, créant ainsi un décalage avec le Japon ; on se souvient par exemple que de nombreux fans n’avaient pas supporté de devoir attendre plusieurs mois pour découvrir en France le reboot de Shaman King, diffusé dès avril à la télévision japonaise (et depuis le 9 août dernier sur Netflix).
Un phénomène que les téléspectateurs avaient décidé d’affubler d’un surnom peu reluisant - "Netflix Jail" (la prison de Netflix en français). Cette attente imposée avait malheureusement servi d’excuse à un certain nombre de fans pour se tourner vers le piratage illégal plutôt que d’attendre l’arrivée de ces séries sur Netflix.
Mais le simulcast a finalement fait son arrivée sur la plateforme ce mois de septembre, par l’intermédiaire de la série Komi cherche ses mots. Proposé à un rythme hebdomadaire (à peine une semaine de décalage par rapport à sa diffusion japonaise, l’anime a ainsi marqué un changement majeur dans la stratégie de diffusion des animes sur Netflix.
Ainsi, la série Blue Period (tirée du manga de Yamaguchi Tsubasa édité chez Pika) est elle aussi proposée à rythme hebdomadaire dès ce samedi 9 octobre (la diffusion du programme est là encore décalée d'une semaine par rapport au Japon qui propose l'anime depuis le 2 octobre dernier). Une révolution pour la plateforme, qui confirme les liens plus que jamais étroits tissés par cette dernière avec les animes japonais.
D’autres diffusions similcast ont d’ores et déjà été annoncées ; cela sera notamment le cas de Stone Ocean, le nouvel arc inédit de JoJo’s Bizarre Adventure que Netflix diffusera en exclusivité à un rythme hebdomadaire dès le mois de décembre prochain !