58 minutes pour vivre, Predator, Commando... Ces trois classique des années 80 et 90 ont un drôle de point commun, puisqu'ils sont reliés par... un état imaginaire ! Alors que la deuxième aventure cinématographique de John McClane est diffusée ce lundi soir sur W9, on vous éclaire sur le sujet.
Dans 58 minutes pour vivre, il est fait mention du Val Verde, un pays qui aurait été soumis au régime dictatorial du général Ramon Esperanza, l'un des méchants du film. Un état totalement fictif, fruit de l'imagination du scénariste, réalisateur et producteur Steven E. de Souza, qui l'utilise dès lors que ses histoires requièrent une localisation en Amérique latine. Manière sans doute de ne pas s'encombrer d'éventuels soucis diplomatiques avec de "vrais" pays.
C'est en 1985, dans Commando, que Steven E. de Souza, l'un des scénaristes du film, évoque pour la première fois l'état du Val Verde, un état dont Matrix (Arnold Schwarzenegger) est chargé par un dictateur déchu d'assassiner le président. Deux ans plus tard, l'action de Predator (pas scénarisé par de Souza mais produit par Joel Silver, producteur de Commando) emmène à nouveau le spectateur dans ce pays imaginaire.
Steven E. de Souza, scénariste réputé (la saga Die Hard, Running Man, 48 heures, Judge Dredd) mais également réalisateur (Street Fighter) est donc parvenu, au fil des années, a créer un petit univers cinématographique personnel. Un "ValVerdeVerse" qui permet d'imaginer, soyons fous, un long métrage réunissant John McClane, le Predator et John Matrix. Pas mal, non ?
Aviez-vous remarqué les petits détails cachés de "58 minutes pour vivre" ?