De quoi ça parle ?
Dans un présent post-apocalyptique, une jeune fille obstinée se lance à la recherche de son petit frère, victime d’un enlèvement. A travers les champs calcinés, les forêts ténébreuses, les ruines de centres commerciaux et les villes abandonnées, elle devra lutter jour après jour aux côtés d’une communauté de survivants dans une île désolée où la nature a repris ses droits.
Elle sera guidée dans sa quête par le livre d’instructions que sa mère lui a légué. Mais au fil des jours, elle comprendra qu’il est désormais impossible de vivre selon les règles d’autrefois : il lui faut en bâtir de nouvelles.
La saison 1 de Anna est disponible dès ce vendredi 10 septembre sur Arte.tv. Elle sera diffusée les 4 et11 novembre sur Arte.
Une série au plus proche de notre réalité
Qu’adviendrait-il de notre civilisation si une épidémie mortelle venait à tuer tous les adultes ? Voilà le précepte de Anna, une mini-série en 6 épisodes venue tout droit d’Italie qui nous entraîne dans un présent post-apocalyptique dans lequel seuls les enfants n’ayant pas encore atteint la puberté sont encore en vie. Passé ce stade, ils meurent, comme leurs parents avant eux…
C’est dans ce monde qu’évolue Anna (campée par la jeune Giulia Dragotto qui obtient ici son premier rôle), une jeune fille obstinée qui va traverser une Sicile désolée où la nature a repris ses droits afin de retrouver son petit frère, victime d’un enlèvement.
Criante de réalisme, particulièrement dans son traitement de la pandémie, Anna est une adaptation du roman éponyme de Niccolò Ammaniti, créateur de la série, mais aussi de l’excellente Il Miracolo. Publié en 2015, soit plus de 4 ans avant le début de la pandémie, l’ouvrage nous raconte avec une précision glaçante les prémices d’une épidémie mortelle qui a éradiqué une partie de la population.
Avec ses décors somptueux, ses prises de vues travaillées et ses jeunes acteurs prometteurs, Anna, qui sera diffusée en novembre sur Arte, mérite le détour.