ATTENTION - L'article ci-dessous contient de légers spoilers puisqu'il revient sur des éléments de la fin de "Cruella" et sa scène post-générique. Veuillez donc passer votre chemin si vous ne l'avez pas encore vu.
Développé pendant plusieurs années, Cruella est enfin sur nos écrans. Devant la caméra de Craig Gillespie (Moi, Tonya), Emma Stone succède à Glenn Close dans la peau de la célèbre méchante des 101 Dalmatiens le temps d'un prequel qui se déroule dans le Londres des années 70, alors que le personnage s'appelle encore Estella et affronte la glaciale Baronne (Emma Thompson) dans le monde de la mode.
Sorti dans nos salles ce mercredi 23 juin, un mois après les États-Unis (au cinéma et sur Disney+, moyennant un supplément), Cruella a déjà rapporté plus de 150 millions de dollars dans le monde et tout porte à croire que le studio ne mettra pas longtemps à passer la seconde : à peine le premier opus était-il visible outre-Atlantique qu'un deuxième volet était annoncé, et les retours du réalisateur Craig Gillespie et du co-scénariste Tony McNamara (La Favorite) espérés.
Mais aucun mot sur Emma Stone, dont la présence n'est pour l'instant ni confirmée ni infirmée, même s'il serait étonnant que le deuxième film se fasse sans elle tant le premier repose sur ses épaules. Il peut cependant s'agir d'une question de contrat à établir, ou d'une volonté de sa part d'attendre de voir ce que le long métrage racontera avant de s'engager ou non.
Les choses peuvent donc traîner en longueur puis passer à la vitesse supérieure, comme l'expliquait la cheffe costumière Jenny Beavan, en évoquant la manière dont la production s'est accélérée lorsque la comédienne s'est retrouvée disponible. Outre la présence d'Emma Stone au générique, une autre question se pose actuellement : que va donc raconter la suite ?
Si l'on se réfère à la scène post-générique, dans laquelle Cruella offre à Roger (Kayvan Novak) et Anita (Kirby Howell-Baptiste) les chiens Pongo et Perdita qui précipiteront la naissance de leur amour, le deuxième film pourrait bien être une relecture des 101 dalmatiens. Pendant les années 70 ou 80, afin de se démarquer du long métrage porté par Glenn Close en 1997.
Autre option : un récit qui se déroule juste avant et montre comment Cruella, qui est davantage une anti-héroïne ici, devient la célèbre méchante, terrifiante, que l'on connaît. Quoiqu'il en soit, Disney a donc de quoi faire. Reste maintenant à savoir quand. Et avec quelle actrice.