Attention, cet article contient des spoilers sur le cinquième épisode de Mare of Easttown. Si vous ne l’avez pas vu, passez votre chemin.
Il faut bien reconnaître qu’avoir vu l’épisode 5, on se sent un peu comme Kate Winslet sur cette photo… Alors que Mare of Easttown compte en tout sept épisodes, l’épisode 5 diffusé ce lundi sur OCS a pris un tour inattendu. Une résolution majeure a eu lieu beaucoup plus vite que prévu et ses conséquences sont dramatiques.
En effet, Mare (Kate Winslet) et Colin Zabel (Evan Peters) se sont retrouvés face à face avec l’homme qui a kidnappé des jeunes filles dans la petite ville d’Easttown. Alors que les deux policiers sont en train de se rendre compte qu’ils ont affaire à leur principal suspect, celui-ci dégaine son arme et abat instantanément Colin d’une balle dans la tête.
Le changement de ton est drastique pour ce drame policier qui avait pris soin de poser un rythme plutôt lent pour mieux s’intéresser aux personnages. Ce virage était d’autant plus inattendu que la relation entre Mare et Colin était sur le point de prendre un nouveau tournant. Les deux policiers – aux antipodes l’un de l’autre – ont commencé à s’apprécier et étaient prêts à voir jusqu’où les amèneraient leurs affinités.
Evan Peters s’est entretenu avec le New York Times sur cette sortie surprise. "J'étais très excité par cette idée de créer ce personnage et tout cette l'intrigue presque juste pour arriver à ce moment. C’est une façon intéressante de développer un personnage, sachant qu’il va mourir de cette manière." confie l’acteur, qui connaît une année très prolifique avec Monster: The Jeffrey Dahmer Story, bientôt sur Netflix et une nouvelle saison d'American Horror Story.
Cela m'a rappelé ce moment dans Burn After Reading où Brad Pitt se fait tirer dans la tête dans le placard, ce qui est plutôt hilarant mais aussi vraiment choquant, et nous voulions avoir ce genre de sentiment au moment où ça se produit.
"J'aime l'idée qu'il se fasse tirer dessus parce que c'est tellement réel", a-t-il déclaré au grand quotidien. "C’est ainsi avec la maladie et la mort. Cela vous frappe de la manière la plus inattendue. Vous ne prévoyez jamais de tomber malade. Vous ne prévoyez jamais de mourir. Tout se passe simplement." dit-il philosophe.