Soixante ans, ce n'est pas rien. Depuis sa création, la Semaine de la critique offre un véritable tremplin pour de nombreux cinéastes qui dévoilent leur premier long métrage. François Ozon, Leos Carax, Jacques Audiard, ou encore Julia Ducournau peuvent en témoigner. En 2021, la section parallèle cannoise propose une édition très spéciale avec un jury présidé par le réalisateur roumain Cristian Mungiu, auteur de 5 films, dont Baccalauréat, récompensé par le prix de la Mise en scène en 2016. Il sera accompagné de la productrice Didar Domehri, du consultant et producteur Michel Merkt, du directeur artistique Karel Och et de la chanteuse et actrice Camélia Jordana.
Les festivités seront lancées dès le 7 juillet prochain avec Robuste, premier long métrage de la cinéaste suisse Constance Meyer. Le film suit la rencontre entre Georges, une star de cinéma vieillissante, et Aïssa, une jeune agente de sécurité qui remplace son fidèle bras droit. Si les premiers contacts ne sont pas simples, une véritable histoire d'amitié va se créer entre ces deux personnages que tout oppose. Le projet réunit Gérard Depardieu et Déborah Lukumuena, César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Divines de Houda Benyamina en 2017.
Du côté de la sélection, 13 longs métrages, 7 en compétition et 6 en séances spéciales, ont été choisis parmi plus de 1000 films visionnés. Dans son communiqué, la Semaine de la critique précise que cette sélection est, pour la toute première fois, paritaire.
Dévoilée ce lundi 7 juin 2021, découvrez la sélection officielle de la 60e édition de la Semaine de la critique :
Les longs métrages :
En compétition :
- Rien à foutre de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre
Après une collaboration née avec le court métrage D'un château l'autre, en 2018, Emmanuel Marre et Julie Lecoustre dévoilent ensemble leur premier long métrage, Rien à foutre, qui met en scène Adèle Exarchopoulos dans le rôle principal. L'actrice incarne Cassandre, une jeune hôtesse de l'air qui enchaîne les vols, les fêtes et les rendez-vous grâce à Tinder. Sa quotidien bascule le jour où un incident de parcours l'oblige à reconsidérer sa vie.
- Amparo de Simón Mesa Soto
- Feathers d'Omar El Zohairy
- The Gravedigger's wife de Khadar Ayderus Ahmed
- Libertad de Clara Roquet
- Piccolo Corpo de Laura Samani
- Olga de Elie Grappe
A seulement 27 ans et après 4 courts métrages, le Lyonnais Elie Grappe dévoile son premier film Olga. L'œuvre s'intéresse au parcours d'une gymnaste âgée de 15 ans tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le Championnat Européen en vue des JO et l’Ukraine où sa mère, journaliste, couvre les événements d’Euromaïdan.
Séances spéciales :
- Les Amours d’Anaïs de Charline Bourgeois-Tacquet
Les Amours d'Anaïs est premier film de la Française Charline Bourgeois-Tacquet. Portée par Denis Podalydès, Valeria Bruni-Tedeschi et Anaïs Demoustier, cette comédie solaire suivra le destin d'une jeune femme de trente ans, Anaïs, qui rencontre Daniel. Ce dernier, sous le charme, partage déjà avec sa vie avec Émilie, qui plaît également à Anaïs. La cinéaste n'est pas étrangère à la Semaine de la critique puisqu'elle avait, en 2018, présenté son court métrage Pauline asservie, déjà avec Anaïs Demoustier.
- Bruno Reidal de Vincent Le Port
- Petite Nature de Samuel Theis
- Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain
Actrice française reconnue, Sandrine Kiberlain passe maintenant derrière la caméra avec Une jeune fille qui va bien. L'histoire, c'est celle d'Irène, une jeune femme juive qui, passionnée par le théâtre et le monde en général, se laisser porter par son insouciance pendant l'été 1942. Mais l'héroïne est loin de se douter que sa vie va basculer. Pour ce premier film, la réalisatrice s'entoure de Rebecca Marder de la Comédie Française, Anthony Bajon, India Hair, Ben Attal, Jean Chevalier de la Comédie Française.
Film de clôture :
- Une histoire d'amour et de désir de Leyla Bouzid
Six ans après son premier long métrage, la réalisatrice Leyla Bouzid dévoile Une histoire d'amour et de désir, film qui clôtuera cette 60e édition de la Semaine de la critique. La cinéaste suit les pas d'Ahmed, français d’origine algérienne, qui rencontre Farrah, une jeune tunisienne, dans l'enceinte de la fac. Lors qu'une histoire d'amour commence, Ahmed va tenter de résister à l'appel du désir. À l'écran, Sami Outalbali
et Zbeida Belhajamor se donnent la réplique.
Les cours métrages :
En compétition :
- Brutalia, Days of Labour de Manolis Marvis
- Duo Li de Zou Jing
- Fang ke de Hao Zhao et Yeung Tung
- Inherent de Nicolai G.H. Johansen
- Interfon 15 d'Andrei Epure
- Ma Shelo Nishbar d'Elinor Nechemya
- Noir-soleil de Marie Larrivé
- Safe de Ian Barling
- Soldat noir de Jimmy Laporal-Trésor
- Über Wasser de Jela Hassler
Découvrez la vidéo de présentation de la 60e édition de la Semaine de la critique :