Depuis lundi dernier, CANAL+ diffuse la saison 2 de Hippocrate. Pour cette nouvelle salve d’épisodes, nos quatre héros vont devoir gérer l’arrivée du service des urgences en médecine interne suite à l’explosion d’une canalisation. Ils affrontent un hôpital en crise sous l’autorité du docteur Olivier Brun (Bouli Lanners), le nouveau chef du service des urgences.
Toujours en phase avec l’actualité, Thomas Lilti a fait le choix de ne pourtant pas aborder la crise du Covid-19 qui a pourtant affecté aussi bien le tournage de la saison 2, que sa vie personnelle.
En effet, en mars 2020, la production de la série a dû comme pour tout le monde se mettre en pause. Face à la situation exceptionnelle, Thomas Lilti, ancien médecin, a décidé de venir en aide aux soignants de l’hôpital dans lequel est tournée la série. Il a donc été au cœur de cette première vague.
Il a pourtant fait le choix de ne pas parler de l’épidémie, sauf dans les toutes dernières minutes de l’épisode 8. Pourquoi ?
“J’ai toujours eu la chance d’être plutôt en avance sur les thématiques que j’aborde dans la série. D’ailleurs, la saison 1 racontait la mise en quarantaine et en confinement des médecins d’un service. C’était une sorte de crise du covid à minima”, a-t-il ainsi expliqué au micro d’Allociné.
“Dans la saison 2, je raconte un peu ce qu’ont vécu les soignants à l’arrivée de la pandémie, avec par exemple la problématique du tri des malades. Mais je n’avais pas le recul nécessaire pour raconter la crise du Covid”.
Cette saison 2 d'Hippocrate aborde donc les prémices d’une crise annoncée depuis plusieurs années par les soignants. C’est d’ailleurs une problématique abordée dans les épisodes 2 et 3 : un afflux de patients qui nécessite pour les médecins urgentistes de faire un tri afin de savoir qui sera prioritaire pour aller dans le caisson de décompression. Une intrigue prémonitoire au vue de la situation actuelle dans les hôpitaux...