Madame Claude (2 avril)
De quoi ça parle ? Fin des années 1960, Madame Claude règne sur Paris et au-delà grâce à son commerce florissant. En réinventant les codes de la prostitution, en empruntant ceux de la bourgeoisie et en s’inventant un passé respectable, elle est devenue une femme d’affaires redoutée et estimée du monde politique au grand banditisme.
Attendu initialement au cinéma, c’est finalement Netflix qui en a récupéré les droits de diffusion (autrement dit, il ne s’agit pas d’une de leurs productions).
Ce biopic sur Fernande Grudet - connue comme la mère maquerelle - réalisé par Sylvie Verheyde (Sex Doll) s’offre une très belle distribution : Karole Rocher, Garance Marillier, Roschdy Zem, Pierre Deladonchamps, Benjamin Biolay, ou encore Hafsia Herzi se partagent l’affiche.
Ce n’est pas la première fois que le cinéma s’empare de l’histoire de Madame Claude. Il y a d’abord eu le film de Just Jaeckin en 1977, ainsi qu’une suite quatre ans plus tard.
Love and Monsters (14 avril)
De quoi ça parle ? Un jeune homme tente de survivre dans un monde post-apocalyptique envahi par des monstres. Un expert lui enseigne comment les combattre…
La pandémie mondiale aura eu raison de la sortie au cinéma de Love and Monsters, le nouveau film de Dylan O’Brien (Le Labyrinthe). C’est finalement sur Netflix qu’il finit sa course. Ce survival movie teinté de comédie réunit aussi à l’écran Jessica Henwick (Iron Fist) et Michael Rooker dans le rôle d’un explorateur déjanté.
Le projet a été présenté dès le début comme un mélange entre "Mad Max et Zombieland avec une histoire d’amour à la John Hughes". Love and Monsters a mis quelques années à voir le jour et c’est finalement Shawn Levy (le producteur de Stranger Things) qui lui a donné le coup de pouce qu’il fallait.
Oxygène (12 mai)
De quoi ça parle ? Dans O2, une jeune femme se réveille seule dans une capsule cryogénique. Elle ne sait plus qui elle est, ni comment elle a pu finir enfermée dans un coffre de la taille d'un cercueil. Tandis qu'elle commence à manquer d'oxygène, elle va devoir recomposer les éléments de sa mémoire pour sortir de ce cauchemar.
Avec Oxygène, le réalisateur Alexandre Aja fait son grand retour en France, après 15 ans passés aux Etats-Unis. Et pour son nouveau long-métrage, il a décidé de collaborer avec la plateforme de streaming. L’expert en films d’horreur fait ici le choix du thriller type survival et emmène Mélanie Laurent dans un huis-clos haletant.
C’est le confinement de mars 2020 et tous les événements de l’année écoulée qui ont poussé le réalisateur à tourner ce film : "Ce projet qui explore dans son ADN l’enfermement et la claustrophobie est devenu une évidence, presque un besoin", avait-il expliqué à l’annonce du long-métrage.
La femme à la fenêtre (14 mai)
De quoi ça parle ? Psychologue pour enfants, le Dr Anna Fox, agoraphobe, vit recluse dans sa maison de New York et passe le plus clair de son temps à regarder de vieux films et à espionner ses voisins. Elle se lie cependant d’amitié avec Jane Russell, qui vient d’emménager avec sa famille dans l’immeuble d’en face. Sa vie bascule lorsqu’un soir, regardant une fois de plus par sa fenêtre, Anna aperçoit chez les Russell quelque chose qu’elle n’aurait jamais dû voir, au point de soupçonner son voisin d’avoir fait disparaître Jane…
Tout comme Madame Claude et Love and Monsters, le thriller La femme à la fenêtre a été privé d’une sortie salles. Cette adaptation du best-seller de A.J. Finn est réalisé par Joe Wright (Hanna, Les heures sombres) et mené par Amy Adams.
Gary Oldman retrouve le réalisateur grâce auquel il a décroché un Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de Churchill. Julianne Moore, Jennifer Jason Leigh, Wyatt Russell ou encore Anthony Mackie viennent compléter ce casting.
Army of the Dead (21 mai)
De quoi ça parle ? Alors qu’une horde de zombies envahit les rues de Las Vegas, une bande de mercenaires tente le tout pour le tout et pénètre dans la zone de quarantaine pour entreprendre le coup du siècle…
Zack Snyder fait l’actualité avec son Director’s Cut de Justice League mais il ne faut pas oublier son prochain long-métrage, Army of the Dead. Une relecture des films de zombies et un retour au genre qui a fait sa renommée (avec le remake de Romero), avec un joli budget de 90 millions de dollars.
Dave Bautista et son équipe viennent casser du mort-vivant dans les rues de Las Vegas. Au programme : des explosions, de grosses armes et une bonne dose d'action.
Netflix ne compte pas s’arrêter là puisque deux autres productions tirées du même univers sont aussi à venir : un préquel réalisé par Matthias Schweighöfer et un spin-off en série animée intitulé Army of the Dead : Lost Vegas. Ce sera une origin story sur le personnage incarné par Bautista.