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    Destin - La Saga Winx sur Netflix : que vaut la relecture moderne de la série animée culte ?
    Mégane Choquet
    Mégane Choquet
    -Journaliste
    Journaliste spécialisée dans l'offre ciné et séries sur les plateformes quel que soit le genre. Ce qui ne l'empêche pas de rester fidèle à la petite lucarne et au grand écran.

    Avec Destin : La Saga Winx, Netflix propose une libre adaptation en live action de la série d’animation italienne qui a marqué toute une génération. Cette série vaut-elle le coup d’œil ?

    Jonathan Hession/NETFLIX

    ÇA PARLE DE QUOI ?

    Fate: The Winx Saga s'attache au parcours initiatique de cinq fées fréquentant Alfea, pensionnat féerique situé dans l'Autre Monde. C'est là qu'elles doivent apprendre à maîtriser leurs pouvoirs magiques, tout en découvrant l'amour, en surmontant leurs rivalités et en affrontant les monstres qui menacent de les détruire.

    Destin : La Saga Winx de Brian Young, une relecture en prises de vue réelles de la série d'animation italienne Winx Club signée Iginio Straffi.

    La première saison de Destin : La Saga Winx est disponible en intégralité sur Netflix. Épisodes vus : 6/6

    Destin : La saga Winx
    Destin : La saga Winx
    Sortie : 2021-01-22 | 60 min
    Série : Destin : La saga Winx
    Avec Abigail Cowen, Hannah van der Westhuysen, Precious Mustapha
    Presse
    2,6
    Spectateurs
    3,5
    Voir sur Netflix

    ÇA RESSEMBLE À QUOI ?

    ÇA VAUT LE COUP D’OEIL ?

    "Si tu le veux, demain tu peux, être avec nous". C'est avec ces premiers mots que le générique culte de Winx Club a marqué toute une génération dans les années 2000. La série animée italienne d’Iginio Straffi a plongé de nombreux enfants et pré-ados dans l’école magique d’Alfea, un pensionnat au sein duquel évoluait une bande de fées qui apprenait à maîtriser leurs pouvoirs tout en combattant des monstres et en gérant leurs relations amoureuses. Avec une esthétique lorgnant du côté de l’animation japonaise, des couleurs ultra pop et une ambiance féérique mignonne, Winx Club avait réussi à charmer son monde.

    Alors quand le projet d’une adaptation en live action pour Netflix a été annoncé, des dents ont vite grincé. Et les premières images de la série Destin : La Saga Winx n’ont sûrement pas rassuré les fans de la première heure du dessin animé. Exit l’esthétique colorée, les fées aux grands yeux, aux longues jambes et aux tenues qui brillent et à l’école toute rose. Mais avait-on vraiment envie d’une adaptation calquée de Winx Club qui risquait d’être laide et cheap ? Pas vraiment. Brian Young, showrunneur et producteur de Destin : La Saga Winx, a privilégié une relecture plus mature de l’univers du dessin animé et s’est servi de son expérience en tant que scénariste sur Vampire Diaries pour proposer une série coming of age sombre et ensorcelante parfaitement incluse dans notre monde moderne 2.0.

    Netflix

    Tournés en Irlande, les six épisodes qui composent la première saison de Destin : La Saga Winx ne sont pas sans rappeler Les Nouvelles aventures de Sabrina, autre relecture populaire d’une série culte sur Netflix. Dans une ambiance mêlant RiverdaleHarry Potter et Vampire Diaries, Destin : La Saga Winx a tout pour plaire aux adolescents avec un casting diversifié et impliqué, des décors charmants, des effets spéciaux travaillés et une intrigue addictive. On peut également compter sur une bande son pop qui rythme à merveille les épisodes centrés sur des quêtes d'identité, des combats contre des monstres et une puissante prise de pouvoir féminine. La série joue avec des codes connus et convenus des teen dramas qui fonctionnent même si les plus grands fans du dessin animé seront sûrement déçus des changements opérés.

    Les personnages de la série sont plutôt attachants - on peut facilement s’identifier à eux - et le casting de jeunes talents réussit à convaincre. De même que les histoires d’amour qui en charmeront plus d’un. Mais on regrette fortement l’absence des Trix, le trio de sorcières maléfiques que combattaient les Winx dans la série animée. A la place, on a droit à une seule mauvaise magicienne, Beatrix, qui fait néanmoins parfaitement le job. D’autres libertés ont été prises par rapport au dessin animé telles que l’absence de Tecna et Flora, remplacée par Terra, ou l’inclusion des Spécialistes au sein même de l’école Alfea au lieu de Fontaine Rouge. Mais on pardonne à la série ces infidélités scénaristiques car elle respecte tout de même dans les grandes lignes l’esprit et les légendes de l’univers Winx Club, surtout vers la fin, avec une intrigue plus moderne et inclusive et étonnament très addictive.

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