De son premier film, Le Monde selon Garp, à Une ode américaine, Glenn Close a multiplié les métamorphoses à l'écran. Qu'elle soit Alex Forrest, la marquise de Merteuil, Cruella d'Enfer, Albert Nobbs, ou encore Nova Prime dans Les Gardiens de la Galaxie, l'actrice détient une immense galerie de personnages qui se distinguent de par leurs looks uniques, si ce n'est iconiques. Dans le nouveau Ron Howard, adapté de l'autobiographie Hillbilly Elegy de J.D. Vance, elle remet ça avec le rôle de la grand-mère, Bonnie Blanton, surnommée Mamaw. Lunettes imposantes, cheveux grisonnants et bouclés, peau pigmentée... Glenn Close disparaît à nouveau.
Soucieuse des petits détails, la comédienne a rencontré les membres de la famille de J. D. Vance pour leur poser des questions sur la véritable Mamaw, décédée en 2005. Des vidéos et photos ont également été fournies afin de reproduire au mieux son langage corporel. Neuf ans après Albert Nobbs, film dans lequel elle interprétait une femme se faisant passer pour un homme, Glenn Close a souhaité retrouver le coiffeur Martial Corneville et le maquilleur Matthew Mungle pour créer ce nouveau look.
Plus d'une heure de maquillage
Après quelques essais dans les studios d'Atlanta, l'actrice est allée se promener dans la rue pour tester l'efficacité de la transformation : "Je suis sorti en costume, avec une cigarette dans la bouche, et personne ne savait qui j'étais", explique-t-elle à Yahoo! Entertainment.
En plus de la perruque et du travail sur la peau, des prothèses, pour le nez et les oreilles, ont été appliquées sur son visage. Seul problème : le climat. Le film Une ode américaine a été tourné entre l'Ohio et l'État de la Géorgie, deux zones où les températures sont parfois très élevées. Pour pallier le problème, les oreilles ont été faites en gélatine et le nez en silicone. Au total, vingt-un ensembles - comprenant le nez et les oreilles - ont été fabriqués pendant le tournage selon Variety. Quant à la durée de l'application, chaque séance de maquillage durait une heure et vingt minutes.
Une actrice investie
Nommée à sept reprises aux Oscars, Glenn Close ne fait pas les choses à moitié. Elle a également participé à l'élaboration des costumes – des jeans et des t-shirts XXL avec des motifs en tout genre -, dénichés dans des friperies. Quant à la voix, elle a travaillé avec l'aide d'un coach vocal pour reproduire l'accent des Appalachiens.
Si la métamorphose semble extrême, la star américaine précise dans les colonnes d'Entertainment Weekly qu'elle a minimisé la vraie Mamaw. "Je ne voulais pas qu'elle ressemble à une caricature, ajoute-t-elle. Mais elle était hors du commun, tout le monde le disait." Cette transformation est un nouveau succès pour la comédienne, qui avait écrit une lettre à Ron Howard pour participer au film. Son nom circule déjà dans les premiers pronostics pour la prochaine cérémonie des Oscars.
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... et sa bande originale :