Après Django Unchained sorti en 2013, Quentin Tarantino veut réitérer, dans la foulée, l'expérience du western avec Les Huit salopards. Mais cette fois, le célèbre réalisateur donne forme à un huis clos sanglant dans lequel plusieurs personnages peu recommandables se retrouvent malgré eux dans un chalet isolé au fin fond des montagnes neigeuses. Emmené par un casting très tarantinesque, le film n'a pas pour unique point commun avec Django Unchained d'être un western (et de comporter Samuel L. Jackson et Walton Goggins au casting) !
Quentin Tarantino commence à concevoir Les Huit salopards comme la suite de Django Unchained sous la forme d'un roman. Il confie, en effet, au moment de la promotion de son deuxième western : "Après avoir fait Django, je savais que je ne voulais pas faire de suite en film mais j’aimais l’idée de faire plusieurs livres de poche centrés sur de nouvelles aventures de Django (...). Je n’avais jamais écrit de roman avant donc j’ai voulu me faire la main avec un livre de poche Django. A l’époque, ça s’appelait Django in White Hell. A la place du Major Warren (L. Jackson) c’était Django."
Le réalisateur abandonne finalement l'idée d'inclure Django dans ce livre consacré aux Huit salopards. La raison ? Parce que trop moral, ce personnage n'a pas sa place parmi les êtres abjectes dont il souhaite parler. L'écriture du roman évolue ensuite vers le scénario du film que nous connaissons.
2010-2019 : les 10 meilleurs westerns de la décennieSorti début 2016, Les Huit salopards rapporte pas loin de 146 millions de dollars de recettes dans le monde via sa sortie dans les salles obscures, et ce pour un coût de production estimé à 54 millions. Il s'agit du septième plus gros succès réalisé par Quentin Tarantino (soit l'un des derniers, le célèbre metteur en scène comptant dix longs métrages à ce jour) puisque Django Unchained avait rapporté 450 millions, Once Upon a Time… in Hollywood 374, Inglourious Basterds 317, Pulp Fiction 213, Kill Bill : Volume 1 177 et Kill Bill : Volume 2 154.