Inside Man de Spike Lee avec Clive Owen, Denzel Washington (TCM Cinéma, 14h15) : "A priori, l’idée que Spike Lee puisse s’atteler à la mise en scène de ce thriller pouvait paraître étrange étant donné le côté grand public du projet et le fait qu’il n’ait pas écrit son scénario. Finalement, l’ensemble fonctionne grâce à une réalisation mettant en valeur les rebondissements de cette intrigue futée et le trio d’acteurs principaux, le ténébreux Clive Owen en tête, bien accompagné par l’habitué de Lee Denzel Washington et la trop rare Jodie Foster." Laurent Schenck
Wonder Wheel de Woody Allen avec Kate Winslet, James Belushi (Ciné + Emotion, 17h10) : "Woody Allen reprend un peu du poil de la bête avec ce très beau Wonder Wheel à la photographie d'une véritable splendeur (par le grand Vittorio Storaro). Kate Winslet y livre une magnifique performance dans la peau d'une femme frustrée et meurtrie. Mention spéciale à la magnétique Juno Temple et à l'excellent Justin Timberlake, qu'on croirait tout droit sorti de l'époque du film, les années 50. Une vraie comédie dramatique douce-amère empreinte d'une foudroyante nostalgie. Woody aurait-il enfin retrouvé de l'inspiration ?" Vincent Formica
Mustang de Deniz Gamze Ergüven avec Güneş Nezihe Şensoy, Doğa Zeynep Doğuşlu (OCS City, 17h20) : "Mustang, c'est LA claque de 2015, le petit film venu tout droit du merveilleux monde des pépites étrangères et qui a tout d'un grand. Pour son premier long-métrage, Deniz Gamze Erguven réunit un cast de jeunes actrices plus lumineuses et talentueuses les unes que les autres, et porte à l'écran l'histoire bouleversante de cinq sœurs emprisonnées dans leur maison en Turquie dans laquelle pèsent les traditions familiales. Beau, émouvant, révoltant, le film, reparti avec 4 César, aurait mérité bien plus." Caroline Langlois
The Program de Stephen Frears avec Ben Foster, Guillaume Canet (Ciné + Premier, 19h09) : "Stephen Frears tisse un biopic haletant et édifiant sur Lance Armstrong, coureur cycliste autant adoré que décrié, responsable du plus grand scandale de dopage dans le cyclisme. Ben Foster incarne le sportif à la perfection dans toutes ses ambiguités, le tout mis en scène avec force et intensité, notamment les scènes de course, grisantes et palpitantes. En prime, un Guillaume Canet truculent dans la peau d’un médecin italien sans scrupules." Vincent Formica
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