Elle devait faire son retour au cœur de la saison des blockbusters estivaux et sera peut-être la première à se lancer après la réouverture des salles (sauf si Tenet ne bouge pas) : initialement attendu au mois de juin, Wonder Woman 1984 sortira finalement sur nos écrans le 12 août. Mais l'Amazone incarnée par Gal Gadot s'offre dès aujourd'hui la couverture du nouveau numéro d'Empire, en tenue classique et en armure dorée, alors que le magazine publie deux nouvelles photos du long métrage de Patty Jenkins.
Trois ans après la sortie du premier opus, qui avait engrangé 821,9 millions de dollars de recettes dans le monde, la super-héroïne fait un bond dans le temps puisqu'elle quitte les tranchées de la Première Guerre Mondiale pour la démesure des années 80 dans ce que la réalisatrice décrit comme une suite "à la James Bond", qui ne nécessite pas d'avoir impérativement vu l'épisode précédent pour comprendre tous les événements de celui-ci. Après Arès, l'Amazone y affrontera le machiavélique homme d'affaires Maxwell Lord (Pedro Pascal), capable de contrôler les esprits, et la féline Cheetah (Kristen Wiig), mais sera quelque peu différente : "Le premier film était [une histoire] de passage à l'âge adulte, c'était Diana qui devenait Wonder Woman", explique Gal Gadot.
"Elle était très naïve et ne comprenait pas les complexités de la vie. Comme un poisson hors de l'eau. Mais ce n'est plus le cas dans ce film. Diana a évolué. Elle est plus mature et sage. Mais également plus seule. Elle a perdu tous ses partenaires et est surveillée. Puis quelque chose de fou se produit." Cet événement dingue, c'est le retour de Steve Trevor (Chris Pine), qui avait pourtant péri à la fin du premier opus. Il faudra bien sûr patienter jusqu'au mois d'août (ou plus) pour savoir comment cette résurrection a pu se produire, car Gal Gadot ne parle que des raisons qui ont poussé l'équipe à l'inclure dans le scénario : "Chris était une partie intégrante du film, et de son succès, et comme Patty, lui et moi avons vraiment aimé travailler ensemble, nous avons eu envie qu'il revienne. Et Patty et [le co-scénariste] Geoff Johns ont trouvé la manière qui servait le mieux le récit pour faire revenir Steve."
A moins d'un nouveau report lié à l'évolution de l'impact de la pandémie de coronavirus sur les salles obscures du monde entier (et aux États-Unis notamment), rendez-vous dans quatre mois, au moment de la sortie de Wonder Woman 1984, pour avoir le fin mot de l'histoire.
La bande-originale de "Wonder Woman" et son thème électrique signés Rupert Gregson-Williams (qui sera remplacé par Hans Zimmer dans la suite) :