Présenté à la Semaine de la Critique, le premier long métrage d’Hafsia Herzi dresse le portrait d’une jeune femme trompée, en pleine souffrance et dépendance amoureuse. Un thème incontournable pour la jeune actrice qui, laissant provisoirement de côté un premier projet La Bonne mère, en attente de financement, a décidé sur un coup de tête de faire un film toute seule. Ou presque.
Elle vous raconte :
Entourée de jeunes comédiens prometteurs, la jeune réalisatrice a déjà tout d’une grande en termes de direction d’acteurs, elle qui les fait travailler sans relâche mais avec douceur, le tout dans l’idée de les faire jouer si vrai qu’on a l’impression que tout a été improvisé. Un rendu subtil qui n’est pas sans rappeler un certain Abdellatif Kechiche, à qui Hafsia doit ses premiers pas.
Y’a t-il une influence Kechiche chez Herzi?