Dernier amour de Benoît Jacquot
Avec Vincent Lindon, Stacy Martin, Valeria Golino...
Le saviez-vous ? Le personnage historique de Casanova est déjà apparu de nombreuses fois au cinéma avant que Benoît Jacquot ne s'en empare. Dès 1927, le fameux séducteur était le héros d'un film réalisé par Alexandre Volkoff. Jean Boyer a également mis en scène Les Aventures de Casanova en 1946. La plus célèbre adaptation de la vie de l'écrivain et aventurier vénitien est sûrement celle réalisée par Fellini en 1976 avec Donald Sutherland dans le rôle-titre. En 2014, John Malkovich revêtait à son tour les habits du personnage dans Casanova Variations.
Avec Issaka Sawadogo, Alban Ivanov, Judith El Zein...
Le saviez-vous ? Walter a été tourné dans un vrai supermarché en Belgique. Varante Soudjian et son équipe ne pouvaient travailler que de nuit toujours sous surveillance, avec des déplacements limités et tributaires des horaires d’ouverture du magasin. Le metteur en scène se rappelle : "A croire que c’est plus simple de faire un film dans une centrale nucléaire. On a tourné Walter en à peine 30 jours avec toutes les surprises inhérentes à un premier film…"
Qui m'aime me suive! de José Alcala
Avec Daniel Auteuil, Catherine Frot, Bernard Le Coq...
Le saviez-vous ? Si Qui m'aime me suive ! semble a priori raconter l'histoire tendre et fraternelle d'un triangle amoureux, il s'agissait également pour José Alcala d'évoquer la situation de retraités qui ont du mal à subvenir à leurs besoins mais qui n'ont pas pour autant perdu leur envie de vivre. Inspiré par un couple de retraités installés dans un petit village du Sud de la France, le réalisateur a choisi de s'intéresser à "une génération qui avait inventé, en 68, des idéaux de liberté et de fraternité, et qui avait quelque chose de formidable à transmettre. Mais le relais ne s’est pas fait, en partie à cause d’eux d’ailleurs. Aujourd’hui on les désigne comme responsables de toutes les dérives consuméristes, mais ils pleurent leurs illusions perdues, en essayant, malgré tout, de s’y accrocher".
Le saviez-vous ? Yolande Zauberman a voulu faire ce film pour tous les enfants blessés. "La blessure est quelque chose d’universel. Rarissimes sont les enfants qui n’ont pas eu un premier contact avec la sexualité brutal : soit verbal, soit sous forme de geste, soit encore pire. Pourtant on n’en parle quasiment jamais. On le partage très peu avec les autres. Rares sont les familles au sein desquelles quelqu’un n’a pas été blessé. Et cette chose – le viol – se multiplie et se propage dans le silence. La blessure se situe au même endroit que le plaisir. C’est cela qui fait que c’est quelque chose de profond, de fondateur, qui appartient à tout le monde et change le rapport à la politique, à l’obéissance, à la cruauté, à tout finalement", explique la réalisatrice.
Avec Nadia Tereszkiewicz, Catarina Wallenstein, João Nunes Monteiro...
Le saviez-vous ? Dennis Berry a voulu que deux grands thèmes traversent Sauvages : l’amour et la liberté. Le metteur en scène confie : "Tout dans la préparation, la création, l’élaboration du film, a été dicté par la liberté. Ce fut un véritable luxe d’être aussi libre, j’ai écrit ce film au jour le jour sur le tournage pour avancer sur une corde raide, sans savoir où l’on allait, pour me mettre en danger, ne pas assurer mes arrières, exalté par le danger, espérant que cela créé une cristallisation formelle."
Le Corps sauvage de Cheyenne Carron
Avec Nina Klinkhamer, François Goeske, François Pouron...
De quoi ça parle ? À la recherche d’une nouvelle façon de vivre, Diane, 25 ans, s’installe chez son grand-père dans un village bordant une forêt où elle pratique la chasse à l’arc. Le grand-père lui fait découvrir l’univers de la chasse, ses rites et ses traditions, ainsi que son village où chacun vit en harmonie, unis par des valeurs fédératrices. Cette harmonie est bientôt menacée par un groupe de chasseur sans éthiques ; mais Diane est décidée à protéger le village et la nature à son corps défendant.