C’est quoi le pitch ?
Connaissez-vous vraiment la personne que vous aimez ? Conquise par John, Debra finit par l'épouser. Leur bonheur est-il réel ? Le charmant docteur ne jouerait-il pas un double jeu ? Terra et Veronica, inquiètes pour leur mère, vont chercher à démasquer cet étranger qui s'est immiscé dans leur famille.
A l’origine, un podcast
En novembre dernier, la chaîne américaine Bravo diffusait sa nouvelle production, une série basée sur le podcast d’un journaliste du Los Angeles Times, Christopher Goffard, qui revient sur des histoires criminelles et sordides. La première saison de Dirty John s’intéresse à un fait divers qui a intéressé l’Amérique toute entière en 2017 lorsque Debra Newell découvre que l’homme qu’elle a épousé est en réalité un dangereux criminel : 40 millions de personnes suivront l’affaire. Celle-ci a souhaité témoigner afin que d’autres femmes ne tombent pas dans le même piège, mais elle ne se doutait pas une seule seconde que son histoire allait alimenter une série. Christopher Goffard en est d’ailleurs l’un des nombreux scénaristes. Imaginée comme une anthologie (une nouvelle intrigue à chaque saison), Dirty John a ce quelque chose de mystérieux et de fascinant qui plaira à la fois aux fans d’histoires criminelles et de soap opera.
Côté distribution, c’est l’actrice Connie Britton (Nashville) qui prête ses traits à l’héroïne, face à un Eric Bana parfait dans le rôle du psychopathe (une prestation qu’il nous a déjà servie dans Chopper il y a quelques années) au double visage. Evolue autour de ce duo une galerie de d’acteurs issus principalement de la télévision : Julia Garner (The Americans), Juno Temple, Jeff Perry (Scandal)...
C’est Netflix qui a fait l’acquisition de Dirty John et le lance donc ce 14 février, pour coïncider avec la Saint-Valentin. La saison 1 est composée de 8 épisodes de 50 minutes.