Petite séquence Flashback. Tandis que la MGM mettait la main en septembre 2012 sur les droits d'adaptation du fameux ouvrage de SF signé Dmitry Glukhovsky, Metro 2033, les jeux vidéo étaient déjà passé par là en 2010 grâce au formidable travail du studio ukrainien 4A Games, qui transposa avec brio l'univers de l'oeuvre; même si le titre n'était pas exempt de défauts. Trois ans plus tard et un changement d'éditeur, le studio revient avec une suite : Metro Last Light. Et n'y allons pas par quatre chemins : bien écrit, le titre bénéficiait d'une ambiance et d'un souci du détail extraordinaires. Le fait que Glukhovsky ait lui-même supervisé l'écriture de tous les dialogues de Metro: Last Light, qui renforcent beaucoup la cohérence de l'ensemble, n'y est sans doute pas pour rien.
Un quart de siècle après qu'une guerre nucléaire a dévasté la Terre, quelques milliers de survivants se sont retranchés sous les ruines de Moscou, dans les tunnels du Métro. Ils ont bravé la pollution, combattu des bêtes mutantes et autres abominations et subi les affres de la guerre civile. Dans la peau d'Artyom, le joueur devra désormais fuir le Métro pour mener un groupe de Rangers Spartiates en quête d'une nouvelle vie à l'Est. Cette mission à l'échelle d'un continent entraînera le joueur dans un périple à travers une Russie post-apocalyptique.
FPS narratif mélangeant combat, infiltration, exploration et survival horror, Metro Exodus offrira, à n'en pas douter comme ses très solides aînés, un formidable univers immersif. Pour avoir pu poser nos mains dessus durant 30 min, on peut vous confirmer que l'ambiance post-apo est toujours aussi extraordinaires.
Le jeu est désormais attendu pour le 22 février 2019.