Venu présenter son film BlacKkKlansman devant un parterre de journalistes, lors de traditionnelle conférence de presse, Spike Lee n'a pas mâché ses mots pour parler du Président américain Donald Trump, ouvertement pris pour cible dans le long métrage.
"On a un type à la Maison Blanche, je n'ose même pas prononcer son nom, qui fait des déclarations devant les américains, devant le monde et cet enfoiré aurait dû parler d’amour et non pas de haine. Cet enfoiré n’a même pas osé dénoncer le Klan. C’était un moment important, il aurait pu dire au monde entier qu’on méritait mieux que cela. On parle de démocratie mais c’est vraiment des conneries."
Il ne faut pas rester silencieux
Et Spike Lee d'ajouter : "J'espère avant tout éveiller les consciences. L'extrême droite sévit partout dans le monde (...) Avec ce film, je voulais simplement créer un débat autour de la question du racisme, qui est un problème mondial (...) Il ne faut pas rester silencieux, il faut élever la voix."
Cannes 2018 - BlacKkKlansman : et si Spike Lee décrochait enfin la Palme d’Or ?Le jury de Cate Blanchett sera-t-il sensible à ce film anti-Trump ? La Palme dOr 2018 sera-t-elle politique ? Réponse samedi, lors de la cérémonie de clôture.
BlacKkKlansman est en lice pour la Palme d'Or