Après une première aventure solo triomphale (822 millions de dollars de recettes dans le monde), Wonder Woman sera dès demain l'un des piliers de la Justice League, qui fera enfin ses débuts sur grand écran. Et l'Amazone devrait ensuite revenir dans Flashpoint et la suite de sa propre saga, sur laquelle un voile d'ombre a été jeté il y a quelques jours, lorsque le tabloïd Page Six a prétendu que Gal Gadot refusait de prendre part au film si Brett Ratner, accusé de harcèlement sexuel, en était toujours le producteur via sa société Ratpac.
Des propos que la Warner dément aujourd'hui, comme le rapporte MovieWeb, même s'il n'est pas précisé à quel niveau le studio a rompu les liens l'unissant au réalisateur d'X-Men 3, comme annoncé lorsque les accusations à son encontre ont été formulées par plusieurs actrices. Alors que sa sortie américaine a été avancée du 13 décembre au 1er novembre 2019, pour éviter la confrontation avec un certain Star Wars - Episode IX, le destin de Wonder Woman 2 ne semble pas aussi menacé qu'il ne l'était en ce début de semaine.
Bien que démentie, la rumeur renvoie néanmoins vers un vrai sujet : l'expiration du contrat de Gal Gadot, inauguré avec Batman v Superman et qui portait sur trois films. Le studio va en effet devoir négocier avec une comédienne en position de force, grâce notamment au succès de Wonder Woman, et qui devrait voir son salaire bondir comme celui de Patty Jenkins, qui va devenir la réalisatrice la mieux payée de l'histoire en dirigeant à nouveau l'Amazone. Et si l'info sur Brett Ratner devait s'avérer vraie, l'éviction du producteur pourrait aussi être une condition à son retour chez DC Comics.
En attendant, Wonder Woman fera équipe avec Batman, Flash ou Aquaman dans "Justice League" :
