Loïc le Tallec, la soixantaine, ne s’est jamais vraiment occupé de son fils. Quand ce dernier disparaît dans un accident de la route, Loïc est dévasté. Il n’a plus qu’une idée en tête : retrouver celui qui vit désormais avec le cœur greffé de son fils. Il va tomber sur Hugo, un jeune que ce cœur tout neuf rend totalement déraisonnable et incontrôlable.
Gérard Jugnot se retrouve de nouveau devant et derrière la caméra, huit ans après Rose & Noir. C'est beau la vie quand on y pense marque son retour à un cinéma sincère et émouvant dans la droite lignée de ses films précédents Meilleur Espoir Féminin et Monsieur Batignole. Prenant comme point de départ la perte d'un enfant, il signe une chronique sur la relation père-fils. Le comédien s'est épaulé de Guy Laurent, scénariste sur Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?, et partage l'affiche avec le jeune François Deblock (DieuMerci !), qui trouve ici son premier grand rôle.
Cette bande-annonce promet un mélange de moments amusants, jouant sur l'écart générationnel - à l'image de cette scène où Loïc Le Tallec entonne On the road again de Bernard Lavilliers - et touchants, à travers le personnage de Jugnot qui noue avec ce jeune homme la relation qu'il n'a pas construite avec son fils. Aux côtés de ce duo, deux femmes : la comédienne-réalisatrice Isabelle Mergault (Je vous trouve très beau) et la jeune Gaia Weiss, vue dans Les Profs 2 et la série historique Vikings.
Le film sort en salles le 12 avril.