Un autre film culte du Splendid : Le Père Noël est une ordure. ""C'est très fin, ça se mange sans faim" ou "C'est roulé à la main sous les aisselles" pour citer les plus softs, ce film culte de la troupe du Splendid est agrémenté de répliques qui sont entrées dans l’Histoire du 7ème Art. Véritable remède contre la morosité, Le Père Noël est une ordure est une pure merveille du genre, qui permet de passer de délicieux moments en compagnie de Thérèse, Zézette et les autres marginaux en détresse du réveillon." Pascal Muscarnera
Une comédie qui se déroule aux sports d'hiver : La Première étoile. "Pour son premier film en tant que réalisateur, Lucien Jean-Baptiste remporte un joli flocon en se la jouant simple et sans prétention. Cette comédie familiale frise parfois l'avalanche de bons sentiments (la reprise enfantine de "La Montagne" de Jean Ferrat) et le slalom entre gags éculés (sur la couleur de peau). Mais en fin de piste, c'est la sincérité du propos qui l'emporte. Et ce grâce à l'interprétation tout schuss d'acteurs entièrement acquis à la cause du film, en tête Lucien Jean-Baptiste bien sûr mais aussi les truculentes Bernadette Lafont et Firmine Richard." Guillaume Martin
L'après-Bronzés de Leconte : Viens chez moi, j'habite chez une copine. "Echappé des « Bronzés », le tandem Leconte / Blanc a continué de faire des étincelles avec cette comédie désopilante qui sent bon l’insouciance et la muflerie. Leur mérite, c’est aussi d’avoir su capter l’air du temps – la crise, la banlieue, la débrouille – avec des répliques délicieusement mordantes. A revoir enfin pour Giraudeau, sa gueule d’ange et sa cool attitude." Guillaume Martin
Et pour les plus cinéphiles, Leconte dans un registre diamétralement opposé : Ridicule. "Rarement un film aura à ce point dressé un portrait aussi pertinent de la société aristocratique française de la fin du 18ème siècle. Si le point fort de Ridicule demeure ses acteurs (Charles Berling, Jean Rochefort et Fanny Ardant en tête) s'adonnant à de savoureux dialogues, il faut également reconnaître à quel point le travail du célèbre directeur de la photographie Thierry Arbogast rend les images du film magnifiques." Laurent Schenck