"Nous sommes contents que cette affaire soit enfin terminée" : ainsi à réagi l'un des avocats de Roman Polanski suite à la décision prise par la Cour Suprême Polonaise de refuser l'extradition du réalisateur, demandée par les Etats-Unis. Accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans en 1977, le cinéaste est depuis poursuivi par la justice américaine et avait même été arrêté en Suisse en septembre 2009.
Contraint de superviser le montage de The Ghost Writer depuis sa prison, Roman Polanski avait été libéré deux mois plus tard, mais les Etats-Unis n'ont jamais abandonné les poursuites à son encontre. Et, six ans après la Suisse, c'est aujourd'hui au tour de la Pologne de refuser son extradition : "Nous espérons que cette décision incitera les Américains à, peut-être, utiliser les outils légaux à leur disposition et prononcer une condamnation par contumace en estimant que la peine a déjà été effectuée", a déclaré l'avocat du réalisateur auprès de Reuters, comme le rapporte Variety.
Alors qu'il envisageait de tourner son film sur L'Affaire Dreyfus en Pologne, Roman Polanski a finalement décidé de se tourner vers la France... avant de repousser une nouvelle fois le projet, au profit de D'après une histoire vraie, adaptation du roman homonyme de Delphine de Vigan qu'il tourne actuellement et dans laquelle il dirige Emmanuelle Seigner et Eva Green, en vue d'une sortie en 2017. Et d'un passage par Cannes ?