Trépalium (Arte)

Jean-Claude Lother

Ce qu'elle raconte...

Dans un futur proche, des destins romanesques se tissent dans un monde où 80 % de sans-emplois font face à une minorité d’actifs. Deux  espaces séparés par un mur d’enceinte, un seul check-point. Cédant à une menace terroriste, le gouvernement impose aux salariés d’employer un quota d’"emplois solidaires" triés sur le volet. La famille de Ruben Garcia, un ingénieur en pleine ascension, est contrainte d’embaucher l’intrépide Izia, qui rêve d’offrir un nouveau destin à son jeune fils Noah...

Quand ?

Fin 2015 - Début 2016.

Ce qui la distingue...

Et si la série la plus excitante de toutes en 2015, c'était celle-là ? Elle obtient en tout cas le pitch le plus original et le plus ambitieux du lot, et de loin, et s'inscrit dans un genre inédit chez nous : l'anticipation. Même le cinéma français s'y est très peu aventuré. Les créateurs Sophie Hiet, Antarès Bassis et Vincent Lannoo citent ainsi pour inspirations anglo-saxonnes Les Fils de l'homme et Bienvenue à Gattaca. 

Très esthétique mais pas annoncée comme une débauche d'effets-spéciaux malgré une post-production importante, Trepalium a pour directeur de la photographie Thomas Cailley, remarqué grâce à son premier film Les Combattants, qui impressionnait déjà beaucoup avec son ambiance de fin du monde. Un grand soin a été apporté aux lieux de tournage, puisqu'ont été choisis, entre autres, l'impressionnant siège du Parti Communiste et la Bibliothèque Nationale de France. Pour le rôle principal, Arte a fait confiance à la révélation de L'inconnu du lac, le séduisant Pierre Deladonchamps, César du Meilleur Espoir Masculin en 2013. On aimerait déjà y être...