The Evil Within
Sorti le 14 octobre dernier, terrifiante et cauchemardesque descente aux enfers, The Evil Within est la nouvelle itération du maître-artisan qui a renouvelé le genre Survial Horror avec la sage Resident Evil : Shinji Mikami.
Appelé en urgence à l'hôpital psychiatrique de Beacon, l'inspecteur Sebastian Castellanos et ses équipiers découvre un véritable carnage. Après avoir vu ses collègues de la police se faire massacrer par ce qui semble être un homme doté d'une force et d'une rapidité surnaturelle, Sebastian est pris en embuscade et se fait assommer. Soit, pour le joueur, le début d'une effroyable plongée dans les méandres nauséeux du subconscient du héros...
Si The Evil Within se nourrit d'autres influences vidéoludiques (Silent Hill en tête de liste), c'est également une déclaration d'amour inconditionnelle au cinéma d'horreur bis -mais pas seulement - qui a biberonné le créateur, tant il multiplie les hommages, volontaires ou non. Des films de George A. Romero en passant par Tobe Hooper, le torture porn façon Hostel, le Shining de Kubrick, les Evil Dead de Sam Raimi, jusqu'au shutter Island de Scorsese. Le tout saupoudré d'un zeste de folklore japonais, comme les croyances entourant les Yurei, des esprits troublés et malveillants de gens morts qui n'ont pas eu accès au paradis. Des personnes généralement décédées de façons brutales, qui ont laissé derrière eux une vie incomplète, du chagrin ou même un désir de vengeance. Un personnage au centre des films comme The Ring, The Grudge ou même Silent Hill, dont Mikami s'est inspiré.
Bénéficiant d'un design franchement réussi, d'une généreuse durée de vie, offrant une vraie variété dans les situations rencontrées, au milieu desquelles émergent des séquences de pure terreur, The Evil Within est incontournable pour les amateurs du genre.
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