© Lira Films
De quoi ça parle ?
Au volant de sa voiture, Pierre, architecte d'une quarantaine d'années, est victime d'un accident de la route. Ejecté du véhicule, il gît inconscient sur l'herbe au bord de la route. Il se remémore son passé, sa vie avec Hélène, une jeune femme qu'il voulait quitter, sa femme Catherine et son fils...
Ca passe quand ?
Ce dimanche 20 avril à 20h50 sur Arte.
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1/ Un couple de cinéma mythique : En confiant les rôles principaux du film à Romy Schneider et Michel Piccoli, Claude Sautet ne s'est pas seulement assuré de collaborer avec deux des meilleurs acteurs du cinéma français, mais a formé un couple de cinéma dont la crédibilité traverserait les années.
2/ Changement de registre : Si Les choses de la vie est son quatrième long métrage, il s'agit en revanche de la première fois que Claude Sautet s'essaie au registre dramatique. Ses premiers films, portés vers le divertissement, avaient été de genres totalement différents, tels que le polar (Classe tous risques) ou l'aventure (L' Arme à gauche). Cette première incursion poussera le cinéaste à s'y consacrer essentiellement durant le reste de sa carrière.
3/ Le début d'une collaboration : Avec Les Choses de la vie, Claude Sautet dirige pour la première fois Romy Schneider. Ce sera le début d'une série de collaboration puisqu'ils se retrouveront par la suite à l'occasion de Max et les Ferrailleurs, César et Rosalie, Une histoire simple et enfin Mado. Cette fidélité s'applique également avec Michel Piccoli, qu'il mettra en scène dans Max et les ferailleurs, César et Rosalie, Vincent, François, Paul et les autres et Mado.
4/ Un succès à sa sortie : Lors de sa sortie en salles le 18 mars 1970, Les Choses de la vie a rencontré un énorme succès puisque ce sont au total 2 959 682 spectateurs qui sont allés voir le film. Mais le succès n'a pas été que public puisque le long métrage s'est également vu décerner le prix Louis Delluc.
5/ Une séquence mémorable : Construit par des flashbacks, le récit des Choses de la vie s'ouvre sur le terrible accident de voiture qui frappe Pierre (Michel Piccoli). Cette scène marquante qui cueille le spectateurs à froid aura d'ailleurs nécessité dix jours de tournage.
Clément Cusseau
