"Ce n'est pas seulement le nom d'un homme, c'est un verbe, qui représente la vitalité, le charisme, une force de l'Esprit. (...) Voilà ce que veut dire Belmondo ! Voici le Roi !" C'est en ces termes que Quentin Tarantino a exprimé son dithyrambique hommage à Jean-Paul Belmondo sur la scène du Festival Lumière à Lyon, lundi dernier.
Car oui, le cinéaste américain connait notre "Bébel" national sur le bout des doigts, et son admiration pour le mythique acteur s'étend d'ailleurs à tous les grands noms du cinéma français, qui semble représenter pour lui une référence majeure. Une admiration que la France, où il avait d'ailleurs tourné en partie son Inglourious Basterds (porté par Mélanie Laurent), lui rend bien : il s'était en effet vu décerner un César d'honneur en 2011, et reçoit le Prix Lumière à Lyon cette année.
Si Tarantino aime les films de sabres avec Sonny Chiba et est passionné par les westerns spaghetti de Sergio Leone, à l'intérieur de l'"atlas du cinéma" de ce cinéphage globe-trotter, des réalisateurs tels que Jean-Pierre Melville, Eric Rohmer et Jean-Luc Godard tiennent également une place de choix. C'est d'ailleurs en hommage au Bande à part de ce dernier, que Tarantino a baptisé sa société de production A Band Apart.
Jean-Pierre Melville / Jean-Luc Godard / Eric Rohmer
Un film en particulier cristallise l'affection du réalisateur pour le cinéma hexagonal. A ses commandes ? L'un des cinéastes cités ci-dessus. A son bord ? Le grand Bébel. (La boucle est bouclée...)
De quel film s'agit-il ? Découvrez la 4ème place de notre Top 5, dédié à ses inspirations !
Le Top 5 des inspirations de Tarantino
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