Mon compte
    Belmondo : 5 choses que même Tarantino ne sait pas sur "Bébel" !

    Connaissez-vous vraiment tout de la légende Belmondo, célébrée ce lundi à Lyon par Quentin Tarantino lors de l'ouverture du Festival Lumière 2013 ? AlloCiné vous livre 5 secrets autour de "Bébel".

    © Arnaud Borrel

    "Belmondo, ce n'est pas seulement le nom d'une star de cinéma, ce n'est pas seulement le nom d'un homme, c'est un verbe, qui représente la vitalité, le charisme, une force de l'Esprit. Cela représente la "supercoolitude". Voilà ce que veut dire Belmondo ! Voici le Roi !" Ces mots forts sont un passage de la déclaration d'amour de Quentin Tarantino pour Jean-Claude Belmondo lors de l'ouverture du Festival Lumière 2013, ce lundi à Lyon. Un vibrant hommage qui nous donne l'occasion de vous révéler cinq choses que vous ne savez peut-être pas sur "Bébel". (Vincent Garnier & Clément Cuyer)

    5 choses que vous ne savez peut-être pas sur Belmondo :

    1- Belmondo avait eu l’ambition de porter à l’écran L’Instinct de mort, le récit autobiographique de Jacques Mesrine. Le film fut proposé à Yves Boisset, qui se déclara écœuré par le personnage. Costa-Gavras et Alain Corneau refusèrent à leur tour et le projet capota. Le film Mesrine : L'Instinct de mort sera finalement réalisé bien des années plus tard par Jean-Francois Richet avec Vincent Cassel dans le rôle principal.

    Mesrine : L'instinct de mort / © La Petite Reine / Roger Arpajou

    2- Jean-Paul Belmondo et Alain Delon sont les meilleurs amis du monde, on n’en doute pas. Mais ils n’en étaient pas moins concurrents. Et il n’était pas rare que les projets refusés par l’un soient proposés à l’autre, et inversement. Ainsi, L'Ours et la poupée de Michel Deville fut refusé par Belmondo puis proposé à Delon. Celui-ci, vexé, s’empressa de décliner l’offre. Le rôle fut finalement tenu par Jean-Pierre Cassel.

    L'Ours et la poupée / © Paramount Pictures

    3- Sur le tournage de L'Aîné des Ferchaux, Jean-Pierre Melville se montra odieux avec Charles Vanel, le partenaire de Belmondo. "Bebel" prit la défense de Vanel et administra une gifle magistrale au metteur en scène. Etonnamment, les deux hommes, qui avaient auparavant collaboré sur Léon Morin, prêtre et Le Doulos ne retravaillèrent plus ensemble.

    Le Doulos, l'une des collaborations Melville-Belmondo / © Ciné Classic

    4- Belmondo roi de la cascade, on connaît. Belmondo, roi de la blessure, on connaît moins. Et pourtant, l’acteur a payé un lourd tribut au cinéma. Il se foula la cheville sur le tournage de L'Animal en dévalant un escalier, se fractura la main pour Peur sur la ville et se déchira la cuisse en traversant une baie vitrée sur le tournage du Magnifique. Enfin, pour les besoins d’un show télé, il chuta lourdement. Résultat : fracture de quelques vertèbres et déviation du bassin.

    Le Magnifique / © Compagnie Commercial Française Cinématographique (C.C.F.C.)

    5- Dans l’univers Belmondo, outre Lautner et Lelouch, il y a aussi Philippe de Broca ou Henri Verneuil, autant de metteurs en scène habitués au cinéma populaire de qualité. Ce qu’on sait moins, c’est que Belmondo a également joué sous la direction d’Alain Resnais. C’était pour Stavisky, un projet porté par Belmondo à travers sa société de production. Eh oui, car "Bébel" est aussi un producteur.

    Stavisky / © Cerito Films

    La bande-annonce du "Professionnel" :

    Le professionnel

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top