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    E3 2013 : Activision nous met une claque avec "Destiny" [VIDEOS]

    Cette année, le mastodonte Activision - Blizzard présentait trois licences, catégories poids lourds. D'abord la franchise milliardaire "Skylanders", fusion parfaite entre le jeu et les jouets; un nouveau volet de la saga "Call of Duty" baptisé "Ghosts". Et enfin ce qui est sans doute une des grosses révélations du salon E3 : "Destiny", le nouveau jeu des créateurs de la saga "Halo".

    Mastodonte de l'édition, l'éditeur Activision - Blizzard est aussi venu avec son panier garni au salon E3; en l'occurence trois titres au compteur. D'abord une nouvelle itération de la franchise Skylanders, baptisée "SWAP Force". Fusion parfaite entre le jeu et les jouets, cette franchise est devenue en moins d'une poignée d'années la nouvelle martingale d'Activision, au point de dépasser le milliard de dollars de recettes. Développé par le studio Vicarious Visions, ce nouvel opus ne cherche nullement, au contraire, à trahir ce qui fait le succès de la franchise; une évolution et non pas une révolution. Mélangeant toujours habilement des phases d'actions avec de la plateforme, le titre offre cette année une nouveauté : le "Swap". Autrement dit les figurines (16), scindées en deux, peuvent se combiner entre elles, ce qui permet de développer de nouvelles capacités; les développeurs nous ayant d'ailleurs assuré la bagatelle de 256 combinaisons possibles. Rien que ça.

    Bénéficiant toujours d'une réalisation particulièrement soignée, on ne prend pas beaucoup de risques en disant qu'on tient là un nouveau carton en prévision pour les ventes de Noël. Un succès qui aiguise au passage férocément les appétits, à commencer par celui de Disney, venu présenter sur le stand d'en face son Disney Infinity. Si Activision, de l'aveu même de son PDG France David Neichel, se montre flatté par cette nouvelle concurrence, il reste confiant sur le potentiel de sa franchise.

    Le Trailer E3 de "Skylanders : SWAP Force" :

    Second titre dévoilé : Ghosts, le nouvel opus de la franchise qu'il n'est pas / plus vraiment besoin de présenter, Call of Duty. Sauf que cette année, exit les Modern Warfare et Black Ops. Place à un nouveau personnage et une nouvelle histoire, développée par Stephen Gaghan. Le studio Infinity Ward, créateur de la franchise et désormais en pleine capacité de ses moyens après le départ d'une partie du staff dont ses deux fondateurs, entend bien montrer qui est (encore) le patron. Sur la base d'un nouveau moteur graphique, que l'on aurait souhaité malgré tout voir encore plus boosté, le jeu s'est dévoilé à travers trois séquences. La première qui nous plaçait dans une zone appelée San Diego No man’s Land, où le joueur est placé dans la peau du meilleur ami de l'homme, baptisé "Rex" (oui oui, ca ne s'invente pas !). Un chien évidemment dressé pour l'attaque, qui parcourt un niveau assez linéaire, mais qui délivre ça et là de beaux effets de lumières dynamiques et autres particules. Ce n'est pas la violente claque que nous a administré Destiny (on y revient plus loin), mais la séquence est sympa.

    La seconde séquence, baptisée Federation Day, offrait une séquence de descente en tyrolienne puis en rappel sur un gratte-ciel, que la personne chargée de faire la démonstration nettoyait méthodiquement étage par étage. Celle-ci se terminait de façon scriptée, dans un effondrement du building assez terrifiant, que n'aurait pas renié un Michael Bay.

    La 3e séquence, Into The Deep, la plus réussie selon nous, à la fois d'un point de vue graphique mais aussi en terme d'immersion, se déroulait comme son nom le laisse supposer, sous l'eau. Une séquence d'infiltration, donc basée sur un rythme lent, qui laissait largement le temps de poser notre regard sur la faune aquatique. Entre les récifs, coraux et autres épaves sous-marines, le résultat avait franchement de la gueule, avant que la mission ne se termine -elle aussi de manière scriptée- dans une ambiance pas loin de l'apocalypse. Avec Call of Duty : Ghosts, il faut bien comprendre qu'Infinity Ward ne cherche certainement pas à convaincre les réfractaires à la série. Mais "Simplement" donner le meilleur d'eux-mêmes, pour une saga devenue son propre genre : le jeu vidéo taillé comme un blockbuster hollywoodien. Et quoi qu'on puisse en penser, Infinity Ward sait y faire dans ce domaine, au point que c'est devenu une marque de fabrique du studio.

    Le Trailer de Gameplay de "Ghosts" :

    On garde le gros morceau pour la fin : Destiny; du sang (vraiment) neuf pour Activision. Nouvelle licence développée par les surdoués du studio Bungie, créateurs de la cultissime saga des jeux Halo, Destiny nous a mis une sacrée claque. Il faut dire que les enjeux, et pas seulement financiers, sont colossaux : il s'agit de fixer les joueurs sur cette nouvelle licence pour les dix prochaines années. Présenté en Behind Closed Door sur un écran de 2,5 m de base, et sur console Next Gen, le titre semble lorgner vers un mix entre le FPS, avec des éléments propres aux MMO, comme des systèmes de classes de personnages. Nous n'en saurons malheureusement pas plus.

    Dès le début, le ton est donné : une planète hostile, aride. Un spectacle de désolation sublime. Surgissent des Fallens, des créatures insectoïdes qui rappellent les Covenants de Halo, et qui fondent vers ce qui est un gigantesque mur. Débarque le héros à bord d'un aéronef, dans une superbe intro, rapidement rejoint par une aventurière. Ce sont les Gardiens, les défenseurs légendaires de la dernière cité de l'humanité. Ils foncent vers le mur, avec les assaillants à leurs trousses. A l'intérieur, un dédale de pièces, sombres. Le héros sort alors un "Ghost", une IA capable d'éclairer les pièces et déverrouiller les portes. Nouvelle occasion de se décoller la rétine, avec les éclairages en temps réel, avant de devoir sortir les armes et faire pleuvoir les balles contre les assaillants qui ont poursuivis le héros. D'une canalisation sort alors un boss, baptisé Centurion. Echanges de coups de feu nourris et pouvoir kinésique ne sont pas de trop pour envoyer Ad Patres la créature.

    A peine le temps de reprendre ses esprits qu'en sortant à l'air libre, un "public event" se déclenche, qui permet aux joueurs de se rassembler pour affronter des ennemis contrôlés par une I.A féroce. Restés en attente durant les 2 / 3 de la présentation, cinq personnes de Bungie se joignent alors aux combats, dans une bataille rangée hallucinante digne de L'Attaque des clones. Clap de fin. Ok donc on récapitule un peu : ambiance canon, moteur graphique qui en a vraiment sous le capot (merci aux Next Gen), mise en scène qui flirte par moment avec l'épique...Misère, et dire que le titre ne sort pas avant l'an prochain. L'attente va être terrible.

    Le Trailer E3 de Gameplay de "Destiny" :

    OP

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