Mon compte
    Plus de jeux Marvel pour l'éditeur Sega

    Marvel confirme que le jeu "Captain America", sorti en juillet 2011 pour accompagner sa sortie au cinéma, est le dernier à voir le jour chez l'éditeur Sega. Une décision qui n'est sans doute pas étrangère aux résultats passablement catastrophiques des précédentes exploitations d'autres licences Marvel chez l'éditeur.

    Alors que les Avengers sont attendus le 25 avril prochain, et que l'éditeur Activision peaufine son Amazing Spider-Man qui doit accompagner la sortie du film, TQ Jefferson, reponsable de l'exploitation des licences Marvel en jeux vidéo a déclaré au Hollywood Reporter qu'il n'y aura désormais plus de jeu sous licence Marvel édité par Sega. Le dernier en date, Captain America, sorti en juillet 2011 et évidemment conçu pour accompagner l'exploitation du film en salle, est donc le dernier à voir le jour chez l'éditeur.

    S'il n'y a pas d'explication officielle à cette décision, il y a au moins deux raisons, dont l'une frise l'évidence. La qualité des titres édités, qui ont récolté des notes catastrophiques ou en tout cas très mauvaises dans la presse spécialisée. Tous les dernières licences Marvel ou presque sont concernées : Iron Man, Hulk, Thor, jusqu'au jeu Captain America sorti l'an dernier. "L'un des problèmes majeurs affectant les jeux basés sur des licences cinématographiques sont les délais de développement beaucoup trop courts, avec une adhérence trop stricte de la narration du jeu par rapport au film. [...]" explique Jefferson. Et d'ajouter dans un éclair de lucidité : "moins de temps de développement signifie moins de temps passé sur le Design et la finition du jeu".

    Les réseaux sociaux, toujours plus courtisés

    Les réseaux sociaux type Facebook sont depuis un bon moment déjà particulièrement investis par les éditeurs de jeux, tels Disney ou Electronic Arts qui ont déboursé des centaines de millions de dollars, sans compter la plateforme de jeu propre à Facebook, Zynga. Les Avengers de Marvel ne dérogent donc pas à la règle. "Marvel: Avengers Alliance n'est qu'une toute petite partie visible de l'Iceberg" déclare d'ailleurs Jefferson; "ce n'est que la première étape d'un effort beaucoup plus large pour soutenir la franchise des Avengers non pas sur un mais plusieurs jeux vidéo. Attendez-vous à quelques annonces dans les semaines à venir".

    Comprendre  : un investissement massif dans les réseaux sociaux chez Marvel pour son écurie de super-héros, au détriment sans doute des jeux pour consoles de salon, évidemment beaucoup plus coûteux.  La malédiction des adaptations de licences jeux vidéo au cinéma, qui plus est concernant les super-héros, n'est pourtant pas une fatalité. Car on pourra toujours opposer le contre exemple que constitue Batman : Arkham City. En déconnectant le jeu et s'affranchissant totalement de son exploitation en salle, pour offrir sa propre relecture de la mythologie de l'homme chauve-souris, l'éditeur Warner Bros. Interactive et le studio de développement du jeu Rocksteady ont brillamment montré qu'il est possible d'inverser la tendance en plus d'être un Best Seller vidéoludique. Un exemple à suivre donc, mais qui exige, évidemment, un investissement conséquent...et du temps.

    Olivier Pallaruelo

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top