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    "Goldeneye" is back !

    13 ans après avoir fait le bonheur des possesseurs d'une Nintendo 64, "Goldeneye" revient sur sa petite soeur la Wii, dans une version plus moderne, qui mettra vos aptitudes d'agent à rude épreuve.

    Qu'on vous soyez un gamer aguerri ou pas, détenteur d'une Nintendo 64 ou non, il est impossible que vous soyez passés à côté de Goldeneye. Sorti en 1997, et directement inspiré du film du même nom dans lequel Pierce Brosnan étrennait son smoking et son permis de tuer, le jeu n'avait pas mis bien longtemps à devenir un phénomène, en même temps que l'un des meilleurs (si ce n'est LE meilleur) FPS de le console de Nintendo. Un titre qui n'a visiblement pas échappé aux pontes de la firme puisque, 13 ans plus tard, Goldeneye fait son grand retour sur Wii.

    Permis de jouer

    Passé un (possible) très léger temps d'adaptation aux commandes, on se remet vite dans le bain, la sensation d'être en terrain connu aidant : car même si quelques éléments de l'histoire varient sensiblement (on y évoque la crise par exemple), la trame reste globalement la même, et chaque mission ne manquera pas de faire resurgir quelques souvenirs. C'est ainsi que le jeu s'ouvre sur l'infiltration d'un barrage qui s'achève sur un vol en chute libre (contre un saut à l'élastique avant) et l'inoubliable générique de Tina Turner repris par Nicole Scherzinger. Puis c'est au tour d'une base militaire de subir nos assauts, et on va arrêter là de vous raconter tout en détails, histoire de garder un minimum de surprises et parce que l'intérêt majeur n'est pas forcément dans le déroulement de l'intrigue. A l'image des derniers films interprétés par Daniel Craig (Casino Royale et Quantum Of Solace), qui prête ici ses traits à l'agent le plus secret de Sa Majesté, cette aventure se révèle plus dure et plus brutale, la faute à des ennemis qui ont perdu l'habitude de rester plantés au milieu du couloir, à attendre la balle qui leur est destinée, et n'hésitent pas à s'abriter et changer de cachette. Plus moyen de foncer dans le tas comme une brute épaisse donc, et vous vous surprendrez à essayer d'être le plus discret possible lors de missions où le calme ne dure jamais bien longtemps.

    Rien que pour vos jeux

    Niveau difficulté et réalisme, ce Goldeneye prend donc le pas sur son aîné, et il en va de même pour les graphismes, qui rendent les personnages de l'opus précédent beaucoup plus raides. Mais l'un des gros atouts de ce jeu, à l'instar de son prédécesseur, c'est son mode multijoueur : si les missions sont assez longues pour qu'on passe un bon bout de temps sur le mode solo, jouer à plusieurs augmente encore plus la durée de vie, en plus de permettre d'incarner des personnages mythiques tels que Scaramanga ou Docteur No, et de retrouver certains modes de jeu comme Paintball ou You Only Live Twice (équivalent de la mort subite), ou de s'affronter sans pouvoir utiliser la moindre arme, voire de faire face à des adversaires inconnus, grâce au mode de jeu en ligne. Même si l'on regrettera l'absence d'un mode coopération, ce Goldeneye-ci a tous les atouts en main pour devenir au moins aussi culte que la version Nintendo 64, mais ne la renie pas pour autant, puisqu'il existe un pack contenant le jeu et une manette dorée, histoire d'ajouter un brin de nostalgie. Si avec ça votre Noël ne contient pas la moindre once d'espionnage...

    Maximilien Pierrette

    Revoyez la bande-annonce du jeu

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