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    "Medal of Honor": renaissance d'un mythe ?

    Zoom sur "Medal of Honor", le nouvel opus de la franchise vidéoludique lancée en 1999. Direction l'Afghanistan, au sein de l'unité Tier 1...

    Présentation officielle

    (texte de présentation issu du dossier de presse fourni par Electronic Arts) - En 2010, les guerres ont changé et "l’art" de combattre a évolué. Dans le spectre de la guerre moderne, de nouveaux ennemis surgissent. Des menaces qui exigent de nouvelles armes, mais surtout de nouveaux guerriers, prêts à relever les missions les plus compliquées et à affronter des terrains de plus en plus inhospitaliers… Opérant directement sous les ordres de l’autorité militaire suprême des États-Unis, ces combattants sont sélectionnés parmi les meilleurs, et sont appelés pour des missions hautement sensibles. Ils ne sont que quelques centaines... On les appelle les Opérateurs du Tier 1.

    Le mode solo donne au joueur la possibilité d’incarner plusieurs personnages : un Opérateur Tier 1, un Ranger de l’US Army ou un tireur Apache AH-64. Le jeu propose deux aspects de l’histoire, le "Sledghammer" et le "Scalpel". Le "Sledghammer" décrit les Rangers de l’US Army et l’escadron d’attaque Apache AH-64. Le "Scalpel", lui, est raconté à travers le regard de nombreux Opérateurs Tier 1. Chaque personnage de ces différentes unités permet d’expérimenter divers mode de jeu et de missions. Le "Sledghammer" représente la force des grandes unités, et l’équipement militaire. Les missions "Scalpel" sont plus chirurgicales et précises et représentent le fait de faire partie d’une unité réduite, spécifique, qui ne doit jamais échouer.

    Le mode multi offre la possibilité d’avoir des bonus, des récompenses pour des missions réussies ou des actes de bravoure. Ce mode donne aussi la possibilité de customiser ses armes.

    Une médaille en... ?

    Développé avec d’authentiques Opérateurs du Tier 1, Medal of Honor se veut ancré dans une double réalité: celle d'une unité réellement en exercice, dans le cadre de la Guerre d'Afghanistan, débutée en 2001. Moins grandiloquent et plus resserré que son ennemi juré Modern Warfare 2, au scénario très hollywoodien, "MoH" alterne constamment entre sobriété et grand spectacle, un double jeu alternatif qui pourra laisser sur sa faim les plus exigeants.

    Mais l'alternance a aussi du bon... En multipliant les personnages mais surtout en diversifiant les types de missions (à pieds ou en véhicules, en mode sniper ou à bord d'un hélicoptère, les fusillades laissant parfois le champ libre à l'infiltration...) et d'objectifs, Medal of Honor remplit son contrat, s'inscrivant pleinement dans la tradition moderne du FPS, apportant à coup sûr aux joueurs "grand public" très exactement ce qu'ils attendent.

    Le réalisme est peut-être la meilleure arme dans l'arsenal de Medal of Honor. Les membres de Tier 1 ne ressemblent pas à des hommes-robots camouflés dans des combinaisons aussi sophistiqués que (trop) imposantes. Une casquette à l'envers, un gilet pare-balles et un pantalon crasseux, le glamour ou le bling-bling ne fait pas partie de leur paquetage. Il en va de même pour leurs armes: leur sac à dos n'est pas l'arrière-boutique d'une armurerie; chaque balle compte puisque les réserves personnelles du joueur sont limitées. Il n'est pas rare d'arrêter de tirer faute de recharges ! Dans ces cas-là, le mot "équipe" prend tout son sens puisque vous aurez la possibilité de demander des munitions à vos coéquipiers (gare à la réplique cinglante si vous en demandez lorsque vous en avez assez... ou lorsque vous n'avez pas la même arme que votre coéquipier!) Cette astuce renforce un esprit de groupe pour le moins bienvenu, sans doute une des meilleures idées du jeu, et une de ses plus grandes qualités.

    Le malheur de Medal of Honor est sans doute de venir peu de temps après Modern Warfare 2. Face à la machine de guerre sous influence hollywoodienne du duo Activision et Infinity Ward, "MoH" semble bien frêle voire limité, quand elle n'a pas simplement des airs de "déjà vu". En clair, si la mythique franchise repart sur des bonnes bases, elle est encore trop loin de l'écurie "CoD", dont le prochain poulain, baptisé Call of Duty: Black Ops sort le 9 novembre prochain.

    Bande-annonce

    Ce qu'en pense la presse...

    => Gamekult - Note: 6/10 - Honnête : Trop soucieux de rester accessible au plus grand nombre, trop convenu pour verser dans le grandiose et porté par une réalisation loin d'être sans faille, le titre d'Electronic Arts, efficace au demeurant, se retrouve finalement victime d'une rupture des adducteurs à force de faire le grand écart entre les deux ténors actuels du genre, dont il s'inspire largement sans jamais les égaler.

    => jeuxvideo.fr - Note: 6/10 - En solo comme en multi, le titre d'Electronic Arts se contente de faire le job, et pourra au mieux contenter les férus d'action peu exigeants. Malgré des environnements souvent jolis et des sensations de jeu bien présentes, Medal of Honor a bien du mal à nous faire oublier la concurrence, la bien courte expérience solo et le mélange des genres frileux de la partie en ligne n'apportant il est vrai aucun soutien à une réalisation quelconque.

    => jeuxvideo.com - Note: 14/20 - Le problème de Medal of Honor, c'est qu'il a beau vouloir copier les recettes du succès, il le fait sans envergure. En solo, le jeu est bien sans plus, réservant quelques bonnes scènes mais ne faisant jamais bondir, se satisfaisant de miser sur des mécaniques vues et revues et en s'affublant d'une IA et d'une réalisation franchement passables. En multi, on s'amuse déjà plus, même si là encore, on a droit à un mix d'éléments collectés à droite et à gauche et rapiécés. Ca marche, bien même.

    => jeuxactu.com - Note: 14/20 - S'il ne souffre d'aucun défaut majeur, le MEDAL OF HONOR nouveau a tout de même un arrière-goût de déjà-joué. En solo comme en multi, aucune des situations présentées ne se démarque suffisamment de la concurrence pour susciter un véritable enthousiasme. Ceux qui possèdent déjà Call of Duty Modern Warfare 2 ou Battlefield : Bad Company 2 auront bien du mal à trouver une quelconque valeur ajoutée dans les affrontements en ligne, efficaces mais trop classiques.

    => Jeux Video Network - Note: 14/20 - C’est une production carrée et efficace, qui aligne sa partition sans grosses fausses notes. Mais c’est également un FPS trop paresseux qui se contente d’une mélodie maintes fois entendue. Dans ces conditions, difficile de totalement s’emballer pour un titre qui a oublié le sens du mot "audace".

    Infos techniques

    => Genre : FPS (First Person Shooter: jeu de tir à la première personne)

    => Multijoueur : 1 à 24 en ligne

    => Jouable online

    => Développeur: EA Los Angeles

    => Éditeur: Electronic Arts

    => Plateformes: PlayStation 3, Xbox 360, PC

    => Classification PEGI: 18

    Thomas Destouches

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