Sorti en salles il y a déjà près de 30 ans (!!), Une journée en enfer, troisième volet de la saga Die Hard, est un petit classique du cinéma d'action, avec notamment une scène d'une folle tension. Mais saviez-vous que le long métrage de John McTiernan, plébiscité par les spectateurs d'AlloCiné avec une note moyenne très flatteuse de 4,2 sur 5, avait vu l'une de ses phrases les plus marquantes rajoutée en post-production ?
La fameuse phrase d'Une journée en enfer rajoutée après le tournage, c'est le "I hate n******" ("Je déteste les n*****") inscrit sur l'écriteau porté par John McClane (Bruce Willis) au début du film. Simon Gruber (Jeremy Irons) a en effet forcé ce dernier à déambuler avec ces propos racistes dans les rues de Harlem.
Afin de ne pas choquer les habitants du quartier new-yorkais et éviter tout risque pour son acteur vedette, la production d'Une journée en enfer n'a pas souhaité que Bruce Willis porte cette inscription sur lui en pleine rue. Pour les prises de vues, le panneau a donc été vierge, la fameuse inscription étant rajoutée après coup de manière numérique.
Une version alternative pour le petit écran
On notera qu'une version alternative de la scène en question d'Une journée en enfer existe, diffusée par certaines chaînes de télévision. Sur la pancarte portée Bruce Willis, on ne lit alors pas "Je déteste les n*****", mais un "I hate everybody" ("Je déteste tout le monde") qui a lui aussi été ajouté après coup.
Faux Raccord : les gaffes et erreurs de "58 minutes pour vivre" et "Une journée en enfer"