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    Nouveau sur Netflix : déconseillée aux moins de 18 ans, cette série espagnole a tout pour vous tenir en haleine le week-end
    Emilie Semiramoth
    Emilie Semiramoth
    Cheffe du pôle streaming, elle a été biberonnée aux séries et au cinéma d'auteur. Elle ne cache pas son penchant pour la pop culture dans toutes ses excentricités. De la bromance entre Spock et Kirk dans Star Trek aux désillusions de Mulholland Drive de Lynch, elle ignore les frontières des genres.

    Disponible depuis aujourd’hui sur Netflix, la mini-série "Dernière Nuit à Tremor" est un thriller espagnol. C’est un slow-burn en huit épisodes, mais avec un cliffhanger à la fin de chaque épisode pour mieux maintenir la curiosité du spectateur.

    De quoi ça parle ?

    Un compositeur en crise se retire dans un village côtier au nord de l'Espagne pour terminer sa dernière œuvre. Il n'y a personne à des kilomètres à la ronde en dehors de ses voisins, un couple marié. Après un grave accident survenu pendant un orage, il commence à avoir des visions terrifiantes les concernant.

    Dernière Nuit à Tremor, une série créée par Oriol Paulo avec Javier Rey, Ana Polvorosa, Willy Toledo, Pilar Castro…

    Dernière Nuit à Tremor
    Dernière Nuit à Tremor
    Sortie : 2024-10-25 | 65 min
    Série : Dernière Nuit à Tremor
    Avec Ana Polvorosa, Javier Rey, Willy Toledo
    Voir sur Netflix

    Un thriller psychologique

    Dernière Nuit à Tremor est le dernier thriller psychologique de Netflix, avec son lot de mystères, venu d’Espagne. Si l’histoire en elle-même est assez fascinante, et les acteurs bons, le récit est lent. Très lent.

    Il y a quand même de quoi vous faire revenir. Notamment le personnage principal, Alex (Javier Rey) qui perd peut-être la tête ou qui a débloqué une capacité hors normes après avoir été frappé par la foudre. À la fin de l’épisode 2 (sur 8 au total), on sait de quoi il s’agit afin que ce ne soit pas ça le mystère.

    Quand la foudre frappe

    Lorsqu’on rencontre Alex pour la première fois, c’est un musicien et compositeur qui traverse une crise majeure, chez lui à Londres. Dès la scène d’ouverture, on comprend que cet homme ne va pas bien, même si on n’a pas tous les éléments qui nous permettent de comprendre pourquoi. Ceux-ci interviennent plus tard, dans le deuxième épisode. Puis il y a un saut dans le temps.

    Et un an plus tard, Alex vit seul dans une grande maison, dans un village côtier, Tremor situé au nord de l’Espagne, pour se retaper et finir la composition de la bande originale d’un film. Chez lui, il n’y a qu’un téléphone fixe, pas de réseau et pas de wifi. Un cadre un peu extrême, idéal pour travailler en solitaire, mais pas si bien en temps de crise. Comme on va vite le découvrir.

    Netflix

    Cependant, tout est sur le point de changer lorsqu’Alex est frappé par la foudre une nuit en rentrant chez lui après avoir dîné chez ses voisins, un couple un peu plus âgé, Leo et Maria. Après avoir survécu à l’improbable, Alex commence à être somnambule ou peut-être a-t-il des visions. Il voit des choses qui semblent très réelles mais qui pourtant n’existent pas.

    Souffre-t-il d’une maladie mentale comme sa mère ou se pourrait-il qu’il voie le futur d’une manière ou d’une autre ? C’est ça le mystère de Dernière Nuit à Tremor à la fin des deux premiers épisodes.

    Trouver du sens

    Ses seuls voisins sont Leo et Maria qui sont devenus des amis au cours des derniers mois et qui vivent dans une grande et belle maison moderne. Après le "coup de foudre", Alex fait de nombreux "rêves" (ou des visions ?) à leur sujet. Et généralement, ces rêves/visions se terminent très brutalement.

    À côté de cela, Alex a fait la rencontre de Judy qui s’occupe d’une auberge dans la ville d’à côté. Ils sont amis "avec avantages". Judy est originaire de Toulouse et essaie également de reprendre sa vie en main après un accident de voiture qui l’a profondément marquée. Ils ont convenu de ne pas être sérieux, car ils ont tous deux des traumatismes et des problèmes à gérer dans leurs vies respectives.

    Netflix

    Fait bizarre, avant d’être frappé par la foudre, Alex a entendu Judy lui dire "Ne sors pas de la maison", alors qu’elle était en fait en train de dormir sur le canapé. Et cette phrase va continuer de le hanter. Parfois, il l’entend mais si elle n’est pas là. Dans le rôle d’Alex, Javier Rey nous propose une interprétation nuancée d’un homme en train de s’effondrer.

    Un slow-burn mais avec des répétitions

    Malgré des performances solides, regarder Dernière nuit à Tremor s’apparente à un véritable marathon. Sur les huit épisodes, les durées varient de 1 heure à environ 1 heure et 20 minutes. Il ne s'agit donc pas d'un visionnage rapide.

    Elle n'a pas besoin d'être bingée d’un coup, mais l'histoire ne peut pas être menée à un rythme aussi lent. Il s'agit d'épisodes de longue durée, ce qui signifie que l'histoire est lente à se mettre en place. Trop lente. Il y a également beaucoup de répétitions.

    C’est une conséquence naturelle du fait que le personnage principal a des prémonitions et voit les choses avant qu'elles ne se produisent. À moins que tout cela se passe dans son esprit ? Au début, on n'en est pas sûr.

    Il y a le fait de faire valoir un point de vue et puis il y a le fait d'être grossièrement excessif. Pour cette série, c'était souvent excessif en termes de répétition. Malgré tout, c'est une bonne histoire. Il aurait juste fallu qu'elle soit racontée d'une façon plus efficace dans l'ensemble !

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