La malédiction de Smile reprend possession des écrans. Deux ans se sont écoulés depuis le phénomène du premier film. Face à ce succès, le réalisateur Parker Finn propose une suite centrée, cette fois, sur une chanteuse pop incarnée par Naomi Scott.
Ce second volet reprend le mécanisme du premier mais a reçu une interdiction aux moins de 16 ans. Smile, premier du nom, était quant à lui interdit aux moins 12 ans avec avertissement. Mais pour quelle raison exactement ?
Contacté par AlloCiné, le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) s'est expliqué sur ce choix :
"La commission propose une interdiction aux mineurs de moins de seize ans pour ce film gore qui multiplie les scènes sanglantes sans laisser de répit au spectateur, tout en évoquant la folie et les hallucinations du personnage principal, avec des images choc de nature à troubler la sensibilité d’un public en dessous de seize ans."
Une classification justifiée ?
Smile 2 est beaucoup plus ambitieux que le premier film, aussi bien d'un point de vue technique - l'impressionnant plan-séquence en scène d'ouverture en est la preuve - que sur les frissons.
Quand il est question d'horreur, cette suite se veut certainement plus graphique - notamment au travers d'une scène particulièrement sanglante qui se déroule dans une chambre d'hôtel - mais reste dans la lignée du premier film.
Les habitués du genre ne devraient pas être impressionnés par le caractère violent de Smile 2 qui se situe loin, très loin, de l'imagerie horrifique de Terrifier 3 - interdit aux moins de 18 ans en France, une classification rare.
Le CNC rappelle que "chaque film est une œuvre en soi, c'est à dire unique, et qu’elle se détermine au cas par cas collectivement pour donner un avis pour le ministre".
Smile 2 de Parker Finn est à découvrir au cinéma.