Auréolé du Prix Spécial du Jury au dernier festival de Cannes, Les Graines du figuier sauvage est mis en scène par le cinéaste militant Mohammad Rasoulof (Le Diable n'existe pas). Ce pamphlet politique en huis clos, qui s’élève en contestation du régime iranien, a été particulièrement bien accueilli par la presse française, puisque sa moyenne est de 4,4 sur 5.
Il s'agit du deuxième meilleur film de l'année, juste derrière Le Mal n’existe pas de Ryūsuke Hamaguchi (4,5 sur 5).
De quoi ça parle ?
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer.
A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement...
Ce qu'en pense la presse :
Selon La Voix du Nord :
"Grande maîtrise formelle et dramaturgie sidérante. À voir absolument." Par Christophe Caron - 5/5
Selon Le Parisien :
"Éblouissant, cet hommage aux jeunes filles qui mettent actuellement leur vie en danger en se rebellant dans leur pays a connu un destin peu commun avant de nous parvenir, tandis que son réalisateur a pris beaucoup de risques en fuyant l’Iran de façon héroïque : raison de plus pour s’y précipiter !" Par Renaud Baronian - 5/5
Selon Les Echos :
"Hommage au courage d'un peuple, exercice de mise en scène virtuose, « Les graines du figuier sauvage » est un film magistral." Par Adrien Gombeaud - 5/5
Selon Télérama :
"Un thriller d’une force politique inouïe." Par Jacques Morice - 5/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"C’est ce contrepoids au pouvoir suprême du paterfamilias qu’orchestre l’économie spatiale et narrative rusée des Graines du figuier, ses vases communicants conférant à l’enquêteur tantôt un quant-à-soi qu’il cache à son gynécée familial, tantôt un abîme de solitude." Par Charlotte Garson - 4/5
Selon aVoir-aLire.com :
"Un coup de poing absolu de cinéma." Par Laurent Cambon - 4/5
Selon Bande à part :
"Chronique familiale, peinture sociale, film politique, suspense, thriller, huis clos et road-movie, l’aventure tient en haleine par son écriture dense et implacable, et par sa poigne de mise en scène." Par Olivier Pélisson - 4/5
Selon Le Monde :
"Réduisant l’horreur totalitaire aux dimensions d’un microcosme familial, Mohammad Rasoulof fait montre d’une redoutable intelligence de mise en scène. Son huis clos à la fois irrespirable et récalcitrant (on y voit du conflit et des femmes en cheveux) semble ainsi nous dire : « Voilà ce qu’au maximum je peux filmer. »" Par J. Ma. - 4/5