La comédie d'Alain Berbérian et Frédéric Forestier, Le Boulet est diffusée ce soir sur TFX. Dans ce film porté par Gérard Lanvin, Benoît Poelvoorde et José Garcia, Moltès (Lanvin), un détenu, joue chaque semaine au loto. C'est Reggio (Poelvoorde ), un gardien de prison maladroit, qui valide ses bulletins. Un jour, Moltès apprend qu'il a gagné le jackpot : quinze barres ! Mais Reggio croit que Pauline (Rossy de Palma), sa femme infirmière, est partie avec le ticket gagnant en Afrique sur un rallye. Moltès s'évade alors de prison destination Bamako pour récupérer le billet en question. Il force Reggio à l'accompagner et se retrouve poursuivi en plein désert par Le Turc (Garcia), un redoutable gangster qui veut sa peau, et Le Meg (Gary Tiplady), son gigantesque garde du corps.
Sorti en avril 2002, la comédie a fait venir plus de 3 millions de spectateurs en salles. A l'occasion de la diffusion télévisée du long métrage nous vous proposons de découvrir quel est le film préféré de la filmographie de Gérard Lanvin des internautes AlloCiné.
Quel est votre film préféré de la filmographie de Gérard Lanvin ?
Avec une note moyenne de 4 étoiles sur 5, pour 21 896 notes et 966 critiques c'est Mesrine : L'Ennemi public n°1 (2008) de Jean-François Richet qui est le long métrage le mieux noté de la carrière du comédien français. Dans la seconde partie du diptyque, Gérard Lanvin incarne Charlie Bauer, un compagnon de route de Jacques Mesrine (interprété par Vincent Cassel) avec qui il partage ses convictions révolutionnaires et ses activités criminelles. Charlie Bauer est un ancien militant d'extrême gauche et un braqueur, qui devient l'un des proches de Mesrine durant ses dernières années de cavale.
Pour la majorité des internautes cette seconde partie est aussi bonne que la première sortie à peine un mois auparavant. L'internaute BiggerThanLife note : "Aussi intense que le premier... Cassel est impériale ! Richet maitrise de bout en bout... Un futur classique du cinéma policier français... Bon sang, si tous les films français pouvaient être comme celui-là !"
CG1218 écrit : "Gangster devenu une icône, Jacques Mesrine fascine toujours autant aussi bien par sa personnalité que ses coups d’éclats. Braquages, évasion, enlèvement, séquestration, de son retour en France en décembre 1972 à sa mort le 2 novembre 1979, le film se concentre sur les événements les plus cinglants de celui que l’on nomma l‘ennemi public No 1. Dans la même veine que le premier volet, la mise en scène est toujours aussi efficace et réaliste, augmentant toutefois son rythme, sa violence et sa noirceur. L’évolution du personnage prend au dépourvu, renforçant la puissance de la performance de Vincent Cassel, laquelle fut indiscutablement récompensée par un César. Une fois encore, le casting est impérial : Ludivine Sagnier, Samuel Le Bihan, Mathieu Amalric, Gérard Lanvin, Olivier Gourmet et Georges Wilson dans son dernier rôle. Un énorme bravo au trio Jean-François Richet, Abdel Raouf Dafri et Thomas Langmann, responsables de ce percutant diptyque."
Pour AMCHI : "Le 1er ne m'avait pas totalement emballé, et de ce fait, je ne suis pas allé voir au cinéma le 2e film consacré au diptyque Mesrine. J'ai eu tort, car ce 2e opus est bien plus réussi que le 1er : plus rythmé, plus accrocheur, avec pas mal d'action et une interprétation sans faille. Cassel est Mesrine, alors que dans le 1er, il se contentait de le jouer. La fin est pleine de nervosité, très maîtrisée. L'Ennemi public n°1 est un excellent polar français."
Pour Dougray ce second volet est supérieur au premier : "Suite et fin du diptyque consacré à Mesrine. Et pour ma part, j’ai trouvé "L’Ennemi Public n° 1" supérieur à "L’instinct de mort". Tout d’abord, la mise en scène est enfin à la hauteur du personnage, tout en violence et en nervosité mais aussi avec une touche d’humour très à propos, le tout orchestré par une musique qui trouve enfin sa place. Le scénario met en avant les années où Mesrine est devenu l’Ennemi Public n° 1 mais n’oublie pas d’humaniser le personnage. Malgré tout, on sent bien que Jean-François Richet nourrit une certaine fascination pour le bonhomme ce qui se ressent dans son manque de recul notamment dans la description de sa mort (le plan où le flic achève Mesrine d’une balle dans la tête est assez discutable). Mais, là encore, le casting a vite fait de faire oublier ce défaut avec un Vincent Cassel, monstrueux de charisme et génial de cabotinage (à l'instar du vrai Mesrine) mais aussi des 2nds rôles formidables comme Ludivine Sagnier touchante en dernier amour du gangster, Olivier Gourmet étonnant en commissaire Broussard, Samuel Le Bihan parfait en porte-flingues, Matthieu Amalric énorme en roi de l'évasion complexé ou encore Gérard Lanvin incroyable en Charlie Bauer à l'accent prononcé. Un grand film donc qui devrait faire longtemps référence... Un bémol néanmoins : la fin traîne un peu en longueur."
Si l'internaute apprécie la prestation de Gérard Lanvin, d'autres au contraire trouvent que le comédien en fait trop... Un visiteur écrivait en janvier 2009 : "Plein d'incohérences dans ce film, un jeu mauvais des acteurs Cassel surjoue, Lanvin est ridicule.... J'attendais beaucoup de ce film et je suis déçu, j'invite tous ceux qui ont aimé les films à lire les livres pour se rendre compte à quel point Richet a bâclé ses deux films et n'a en rien réalisé un film biographique sur Mésrine".
Enfin pour djeff17 "ce film est encore pire que le premier épisode car cette fois, il n'est même pas involontairement drôle sauf si, faute de mieux, on peut tenter de sourire en écoutant Gérard Lanvin hésiter entre imiter l'accent de Fernandel ou celui de Raimu."
Malevolent Reviews a pour sa part apprécié le film mais trouve Lanvin peu crédible. "Seconde partie du diptyque consacré au criminel de grande envergure Jacques Mesrine, L'Ennemi public n°1 oublie les débuts sanglants du gangster français pour se concentrer principalement sur ses échappées spectaculaires aux côtés de François Besse et Charlie Bauer, l'approfondissement de ses relations éloignées avec sa famille et la traque toujours plus cintrée de l'inspecteur Broussard Mesrine devient dans cette deuxième partie un personnage encore plus attachant mais aussi beaucoup plus dramatique, Jean-François Richet appuyant le côté humain à son maximum... D'un salaud égoïste et violent, Jacques devient un véritable anti-héros sympathique, drôle et bouleversant, Vincent Cassel incarnant toujours au plus près de la réalité ce personnage terriblement ambigu. Nous retrouvons également Olivier Gourmet en inspecteur forcené dont le rôle prend nettement plus d'ampleur au même titre que Ludivine Sagnier et les nouveaux personnages accompagnant Mesrine que sont le révolutionnaire bourru Gérard Lanvin (hélas pas très crédible) et l'énigmatique Mathieu Almaric (parfait)."