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    Kill : à qui recommande-t-on ce film d'action dans la lignée de John Wick ?
    Laëtitia Forhan
    Laëtitia Forhan
    -Chef de rubrique cinéma
    Fan de cinéma fantastique, de thrillers, et d’animation, elle rejoint la rédaction d’AlloCiné en 2007. Elle navigue depuis entre écriture d'articles, rencontres passionnantes et couvertures de festivals.

    Le film d'action "Kill" sort cette semaine au cinéma. Si vous aimez John Wick et Bullet Train ce long-métrage est fait pour vous !

    De quoi ça parle ?

    Dans un train pour New Delhi, une bande de voleurs prend en otage les passagers, sans savoir qu’un homme bien plus redoutable qu’eux est à bord. Quand ils s’en prennent à la femme qu’il aime, Amrit, membre des forces spéciales, répond par une vengeance sans merci.

    Kill
    Kill
    Sortie : 11 septembre 2024 | 1h 45min
    De Nikhil Nagesh Bhat
    Avec Laksh Lalwani, Raghav Juyal, Tanya Maniktala
    Presse
    3,4
    Spectateurs
    3,1

    À qui conseille-t-on ce film ?

    • A celles et ceux qui aiment les films d'action survoltés

    Kill, c'est 1h45 d'action frénétique avec un héros qui, au fur et à mesure, laisse exploser sa rage et sa haine. Interdit aux moins de 16 ans, le long métrage de Nikhil Nagesh Bhat a mûri pendant de nombreuses années dans l'esprit du cinéaste.

    Ce dernier explique dans le dossier de presse qu'il s'est inspiré d'un fait divers qui s'est déroulé en Inde durant sa jeunesse. "Pendant mes années d’université, j’ai souvent voyagé en train, faisant des trajets de 36 heures entre ma ville natale et celle où j’étudiais.

    Une nuit, alors que notre train était plongé dans l'obscurité, un groupe de dacoïts (des voleurs) nous a attaqués. Curieusement, je ne me suis pas réveillé, alors que toutes les voitures voisines de la mienne ont été dévalisées.

    Pendant des années, je me suis senti coupable de mon inconscience. Cette histoire m’obsédait depuis longtemps, mais je n’arrivais pas à l’écrire. Je savais qu’avec le temps, elle prendrait de l’importance. "

    Kill Lionsgate
    Kill

    Durant l'épidémie de COVID-19, Nikhil Nagesh Bhat s'est donc attelé à l'écriture de son film en imaginant l'histoire de deux personnes qui veulent être ensemble, mais qui se heurtent à de nombreux obstacles.

    "J’ai commencé à écrire pendant la pandémie de COVID, lorsque le monde entier était confiné. Les sentiments d’impuissance, d’insécurité et de rage que j’ai ressentis à cette époque ont influencé l’écriture du scénario. En tant que cinéaste, j’ai été habité par ces émotions lors de la réalisation du film.

    Ce qui m’a particulièrement fasciné en tant que réalisateur, c’est la métamorphose d’Amrit. Au départ, il n'a pas l'intention de tuer, mais les circonstances le poussent à anéantir toute une cohorte de bandits pour protéger son amour."

    Si au début le héros est plutôt sur la réserve, un événement se déroulant à la moitié du film va marquer le point de non retour et transformer Amrit, incarné par Laksh Lalwani, dont c'est la première apparition à l'écran, en tueur sanguinaire - loin d'être infaillible pourtant - qui ne semble plus ressentir la douleur.

    Kill Lionsgate
    Kill
    • A celles et ceux qui sont fans de John Wick, Bullet Train et The Raid

    Vous aimez la saga John Wick et le film d'action de David Leitch, Bullet Train ? Alors Kill est fait pour vous puisqu'il s'agit d'un film de vengeance dont l'action se déroule entièrement dans un train en marche. Certaines scènes rappellent également The Raid de Gareth Evans et le prestigieux Old Boy de Park Chan-Wook (notamment cette séquence).

    Lors de la présentation en avant-première du film de Nikhil Nagesh Bhat au Festival de Toronto, les spectateurs ont largement comparé le long métrage à John Wick, que ce soit en termes d'action, de créativité ou de nombre de victimes...

    Et tourner un film d'action dans un espace confiné n'a pas été chose aisée. L'équipe de tournage a ainsi dû s'adapter aux contraintes. Un train a d'ailleurs été spécialement conçu pour le film. Il a fallu trois mois et demi pour créer chaque compartiment, en s'efforçant de rendre chaque élément aussi réaliste que possible. La sécurité étant une priorité, toutes les surfaces ont été dotées d'un rembourrage. La majeure partie de l'action se déroule dans quatre compartiments, avec des décors incluant l'intérieur et l'extérieur de deux wagons entièrement modulables. Cette conception pliable a permis à l'équipe de tournage d'ajuster le décor selon leurs besoins.

    L’équipe chargée des décors a travaillé en étroite collaboration avec le directeur de la photographie Rafey Mahmood. Son équipe a filmé les séquences d'action à l'aide d'une Dolly montée au plafond du train, et plusieurs scènes de combat rapproché ont été tournées à la main par le caméraman.

    Kill Lionsgate
    Kill

    Le réalisateur de John Wick va produire un remake US

    Des séquences d'action si dingues que Chad Stahelski, le réalisateur de la saga John Wick, a annoncé en juillet dernier qu'il allait produire un remake en langue anglaise de Kill via sa société de production 87Eleven Entertainment.

    Dans le communiqué d'annonce, le cinéaste déclarait : "Kill est l'un des films d'action les plus vifs, les plus sauvages et les plus créatifs que j'aie vus récemment. Nikhil livre des séquences d'action implacables qui doivent être vues par un public aussi large que possible. C'est passionnant de développer une version anglaise - nous avons de grandes responsabilités à assumer et j'ai hâte de travailler avec Nikhil".

    • A celles et ceux qui aiment les films indiens

    Si vous aimez le cinéma Bollywoodien, ce revenge movie révolutionne le cinéma indien en bousculant les conventions. Kill s'écarte des genres traditionnels de Bollywood, souvent axés sur le drame, la romance ou la comédie, en adoptant un format beaucoup plus brutal et centré sur l'action pure.

    Il s’agit d’un thriller d'action sanglant, comparable aux films de combat d'action d'Hollywood, ce qui est rare dans le cinéma commercial indien.

    Ici, pas de chansons, de tenues colorées, ni de danses, mais des scènes d'action ultra chorégraphiées et une violence stylisée qui évoquent un phénomène courant en Inde : les dacoïts. Il s'agit de groupes armés - composés pour la plupart du temps de paysans dépossédés de leur terre ou des hors-castes - qui attaquent les trains et les voitures.

    Kill est à voir au cinéma dès ce mercredi 11 septembre.

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