Présenté et auréolé au dernier festival de Cannes, où il a remporté le Prix du jury et le Prix d'interprétation féminine pour ses interprètes Zoe Saldana, Karla Sofía Gascón et Selena Gomez, Emilia Perez est sorti cette semaine. Cette nouvelle pépite mise en scène par Jacques Audiard, mêlant divers genres dont le drame musical, a été très bien accueillie par la presse française, puisque sa moyenne est de 4,1 sur 5.
Il s'agit du meilleur film de la semaine, mais aussi du quatrième meilleur métrage de l'année, derrière Le Mal n'existe pas, Dune : Deuxième Partie et La Zone d'intérêt.
De quoi ça parle ?
Surqualifiée et surexploitée, Rita use de ses talents d’avocate au service d’un gros cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Mais une porte de sortie inespérée s’ouvre à elle, aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et réaliser le plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être.
Ce qu'en pense la presse :
Selon Bande à part :
"Emilia Perez est une prouesse, puissante, audacieuse et salvatrice." Par Anne-Claire Cieutat - 5/5
Selon CinemaTeaser :
"Viscéral et mélo, délicat et bourrin, féroce et émouvant. Mi-Almodovar mi-Michael Mann. Fou." Par Renan Cros - 5/5
Selon Dernières Nouvelles d'Alsace :
"Sur la lutte entre le déterminisme et le libre arbitre, Emilia Perez mêle comédie musicale, drame et thriller pour un moment de cinéma total et une œuvre virtuose." Par Thibault Liessi - 5/5
Selon Le Parisien :
"Le réalisateur signe un film immense, visuellement époustouflant et extrêmement profond." Par Catherine Balle - 5/5
Selon Voici :
"Quel film remarquable !" Par D.B. - 5/5
Selon Sud Ouest :
"Jacques Audiard signe un éblouissant et émouvant film au-delà des genres, entre thriller, mélo, comédie musicale, sur la transidentité." Par Julien Rousset - 4/5
Selon Télérama :
"Après tant d’années à regarder les hommes tomber, Audiard regarde les femmes lutter dans cette comédie musicale transgenre, à la fois mélo et film noir." Par Marie Sauvion - 4/5
Selon Le Monde :
"Pour en apprécier le spectacle, il faut laisser au vestiaire l’exigence du réalisme et de la vraisemblance, et se laisser happer par l’énergie sentimentale et les ressorts archétypaux qui en gouvernent la dramaturgie, sous les auspices de la dissonance et de l’impureté." Par J. Ma. - 4/5
Selon Ecran Large :
"Difficile de reprocher à Jacques Audiard sa soif d’expérimentation et l’énergie de ses passages musicaux, transcendés par ses comédiennes. Mais Emilia Perez reste beaucoup trop hétérogène et binaire pour une œuvre sur la fluidité des genres (dans tous les sens du terme)." Par Antoine Desrues - 3/5
Selon Critikat.com :
"Pousser la chansonnette et délaisser ses vieux réflexes (qui reviennent toutefois au galop) ne suffisent pas à transformer en profondeur le cinéma d’Audiard, toujours en quête de son "reset"." Par Josué Morel - 2/5