Attention, spoilers ! Cet article revient sur l’intrigue de la série SupraCell. Si vous ne l’avez pas vue et ne souhaitez pas en connaître la teneur, ne poursuivez pas votre lecture.
Cela fait maintenant trois semaines que SupraCell cartonne sur Netflix, alors que la série britannique n’a bénéficié d’aucune promotion. La semaine dernière, elle était numéro 1 du top séries mondial de Netflix avec près de 12 millions de visionnages. Cette semaine, la série accuse une baisse avec un peu de plus de 7 millions de visionnages mais conserve toujours sa première place dans le top mondial des séries anglophones.
L’homme derrière ce succès
Il s’agit d’un vrai succès surprise pour cette série de science-fiction qui met en scène des personnages noirs, vivant tous dans le Sud de Londres, et qui développent des superpouvoirs. Et c’est l’œuvre de Rapman – ou "Raps", comme l'appellent ses amis et collègues – qui est un homme aux multiples talents.
Ce Britannique, de son vrai nom Andrew Onwubolu, est à la fois rappeur, producteur de disques, scénariste et réalisateur. Après s'être fait connaître sur YouTube grâce au rap, l’artiste de 35 ans a écrit et réalisé son premier film en 2019, Blue Story, un drame musical et policier qui a été distribué à l'échelle internationale par Paramount.
À peu près à la même époque, Rapman a commencé à concocter une série télé qui posait la question suivante : "Et s'il existait une science-fiction où les gens sont issus de mon milieu et agissent comme moi, mais ont des pouvoirs ?" C'est ainsi que SupraCell est née.
Quels sont les enjeux de SupraCell ?
La série suit la vie de cinq personnes apparemment ordinaires vivant dans le sud de Londres, qui voient leur vie bouleversée par les capacités extraordinaires qu'elles possèdent. Le chauffeur livreur Michael, joué par Tosin Cole, découvre qu'il peut se téléporter, figer et voyager dans le temps.
Il est transporté dans le futur où une version plus âgée de lui-même lui explique que, s'il n'est pas capable d'unir le groupe et de vaincre les sinistres personnes cagoulées qui le traquent, sa fiancée Dionne (Adelayo Adedayo) va mourir.
Ray, interprété par l'acteur Eddie Marsan, se révèle avoir envoyé ces personnes dans le cadre d'un plan plus vaste et plus sinistre dans lequel les Noirs dotés de pouvoirs sont capturés et – s'ils tentent de s'échapper, comme l'a fait l'une des mères du personnage – sont tués.
Comment se termine la saison 1 ?
Malheureusement pour Michael, Dionne meurt dans le final de la saison. Et Rapman a une réponse très claire à une question du Hollywood Reporter sur un possible retour de Dionne si la série était renouvelée :
"En ce qui me concerne, je dirai ceci : si vous commencez à ramener des personnages d'entre les morts, où sont les enjeux ? Si vous savez que quelqu'un peut revenir... Je vous dirai que ma deuxième série télévisée préférée de tous les temps est Game of Thrones. Dès que j'ai vu Jon Snow revenir à la vie, j'ai adoré Jon Snow, mais voyons."
Et d’ajouter : "Non, on va faire ça à chaque fois maintenant, à chaque fois qu'on perd un personnage que les fans aiment. Donc pour moi, je n'ai pas l'intention de ramener quelqu'un d'entre les morts. C'est ce que je dirai." Voilà qui est clairement assumé par Rapman. Si Netflix commande une saison 2 de SupraCell – ce qui ferait sens étant donné les bonnes audiences de la série sur ses deux semaines de lancement – il ne faudra pas espérer revoir Dionne.
SupraCell est actuellement disponible sur Netflix.