En 1989, cinq ans après Terminator, un réalisateur italien décide de sortir une seconde aventure du T-800, avant même le vrai Terminator 2 que signera James Cameron en 1991. Mais comme si le personnage du cyborg tueur n'était pas suffisant à remplir un film, ce même cinéaste va décider de mixer cet univers avec celui d'Aliens pour sortir un long métrage qu'il intitule "Terminator II". On le connaît aussi aujourd'hui sous le titre de Shocking Dark.
Lorsque la ville de Venise est tellement polluée qu'elle doit être évacuée, un groupe de scientifiques est envoyé pour étudier la source du mal. Afin de les protéger et d'explorer avec eux un vaste réseau souterrain situé sous la ville, un commando les accompagne. Et bientôt, des humains ayant perdu la raison, une dangereuse créature et un cyborg inarrêtable les attaquent !
Réalisé par Bruno Mattei, à qui l'on doit des nanars de l'espace tels que Les Rats de Manhattan ou Virus Cannibale, Terminator II/Shocking Dark est porté par une nouvelle venue, Haven Tyler, qui joue un rôle à la Ripley et à la Sarah Connor. On ne la reverra jamais à l'écran.
Evidemment, cette production sans grands moyens, un casting largement non-professionnel et la filouterie scénaristique de piller des franchises qui ne lui appartiennent pas font de Shocking Dark un film assez difficile à regarder en entier malgré sa durée calibrée d'1h30.
Le scénario est un tel gloubi-boulga entre Aliens et Terminator sans parvenir à se hisser ne serait-ce qu'à leurs chevilles que le long métrage de Bruno Mattei n'est à réserver qu'à ceux qui arriveront à s'amuser de ses colossaux défauts, et à trouver le charme désuet caché derrière ce film d'exploitation comme on n'en fait (heureusement ou malheureusement) plus.