Dominic Monaghan, c'est bien entendu l'inoubliable Hobbit Merry de la saga fleuve de Peter Jackson, Le Seigneur des Anneaux. C'est aussi Charlie Pace de la série Lost, qui a marqué l'Histoire du petit écran. On ne saurait évidemment réduire la carrière de l'acteur à ces succès, déjà considérables du reste.
Le grand public l'ignore, mais il a aussi fait plusieurs incursions dans le jeu vidéo, en prêtant notamment ses traits dans un jeu intitulé Quentum Break, sorti en 2016. Une expérience transmédias mélangeant jeu vidéo et épisodes de séries live, signé par les papas de Max Payne.
Dans un entretien vidéo avec le site Gamespot, l'acteur est revenu sur son rapport aux jeux vidéo. S'il jouait de temps en temps lorsqu'il était tout jeune, les choses ont changé lorsqu'il a déménagé à Los Angeles en 2002 - 2003, après une discussion qu'il a eu avec Elijah Wood, son partenaire dans la saga de Jackson. Et, accessoirement, un gros gamer, comme nous avions pu le vérifier avec lui en 2018.
"Je ne pouvais pas croire que les jeux soient si avancés"
"J'ai dit à mon ami Elijah Wood "je vais acheter un lecteur de DVD, et tu veux m'accompagner". Il m'a répondu "tu devrais acheter une Playstation 2. J'ai répondu "ok", mais je vais juste regarder Les Soprano dessus, et d'autres trucs comme la série Oz.
Mais un jour, un ami lui amène un certain Grand Theft Auto III; le jeu phénomène du studio Rockstar. Monaghan lâche alors "qu'il ne pouvait pas croire que les jeux soient si avancés". "Je suis devenu vraiment bon, ou j’avais l’impression de devenir vraiment bon en pilotage. On arrive à ce point où tout commence à aller très vite. J’ai plutôt apprécié ça.
Mais je pense que GTA III fut un énorme tournant pour moi, parce que je n'avais pas réalisé que les jeux en étaient arrivé à ce point [de réalisme et d'immersion]. Le bond était tout simplement extraordinaire, et la bande-son était incroyable. Toutes les options étaient incroyables".
Si GTA III fut donc un choc vidéoludique pour l'acteur, il a connu une seconde épiphanie dix ans plus tard, sur la console de la génération suivante. Un jeu de rôle créé par le studio Bethesda : The Elder Scrolls V :Skyrim.
Se déroulant dans un univers médiéval-fantastique à mi chemin entre celui d'un J.R.R. Tolkien et Robert E. Howard (le papa de Conan le barbare), peuplé de personnages et d'un bestiaire dont le design rappelle le travail de l'immense artiste Frank Frazetta, l'extraordinaire univers de Skyrim, hypnotique, a englouti des centaines d'heures chez ses adeptes.
Dominic Monaghan confesse y avoir laissé plus de 350h de sa vie dessus. "J'ai passé tellement de temps dessus que ma PS3 a même explosé à force de surchauffer". C'est effectivement vraiment beaucoup.
La licence des Elder Scrolls a un très haut pouvoir addictif. Demandez donc à James McAvoy. Il a passé tellement de temps sur The Elder Scrolls IV : Oblivion, le jeu précédent de la licence, que ca mettait même en péril sa carrière de comédien. Au point de prendre un jour une décision brutale : brûler le DVD du jeu pour être sûr de ne pas replonger dedans. Radical...