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    "D’une beauté à couper le souffle" : noté 3,8 sur 5, c'est le meilleur film de Leos Carax
    Brigitte Baronnet
    Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 12 ans. Elle anime le podcast Spotlight.
    Co-écrit avec :
    Vincent Formica

    Alors que sort "C'est pas moi", le nouveau film du réalisateur Leos Carax, voici le film le plus aimé de sa filmographie, par les internautes d'AlloCiné.

    3 ans après avoir fait l'ouverture du Festival de Cannes avec Annette, Leos Carax est de retour avec un moyen métrage, en salles ce mercredi : C'est pas moi. Pour une exposition qui n’a finalement pas eu lieu, le musée Pompidou avait demandé au cinéaste de répondre en images à la question : Où en êtes vous, Leos Carax ? Il tente une réponse, pleine d’interrogations. Sur lui, son monde. Je sais pas. Mais si je savais, je répondrais que…

    Un film qui suscite l'enthousiasme de la critique, avec une note de 3,9 sur 5*. Il était sélectionné à Cannes Première cette année, au Festival de Cannes.

    C'est pas moi
    C'est pas moi
    Sortie : 12 juin 2024 | 0h 42min
    De Leos Carax
    Avec Denis Lavant, Ekaterina Yuspina, Loreta Juodkaite
    Presse
    3,7
    Spectateurs
    3,4
    Séances (125)

    A l'occasion de cette actualité en salle, coup de projecteur sur le film de Leos Carax le plus aimé par les internautes d'AlloCiné. Il s'agit de Mauvais sang, avec Juliette Binoche et Denis. Il reçoit la note de 3,8 sur 5 (640 notes et 60 critiques).

    Sous l'accablante chaleur dégagée par la comète de Halley, la population parisienne est frappée par un virus tuant ceux qui font l'amour sans s'aimer. Dès lors, deux bandes rivales vont se disputer le germe de ce virus qui devrait permettre de créer un vaccin et sauver la population...

    Mauvais sang
    Mauvais sang
    Sortie : 26 novembre 1986 | 2h 05min
    De Leos Carax
    Avec Denis Lavant, Michel Piccoli, Juliette Binoche
    Spectateurs
    3,8

    Petite sélection de critiques internautes :

    Ciemonde (4 / 5) : "Chaque film de l’inespéré Carax est une symphonie. Une partition risquée et délirante sur laquelle les notes volent dans tous les sens. Il clame amour et humanité."

    ferdinand75 (5 / 5) : "'Un film fulgurant, d’une beauté et d’une élégance à couper le souffle. Le meilleur film de Carax. Tout y est, et tout d’abord, paradoxalement, un bon scénario, original, intéressant qui donne du corps au film et permet au talent artistique et pictural de Carax de s’appuyer sur quelque chose de solide."

    gimliamideselfes (4 / 5) : "C'est l'inverse d'un cinéma classique, ici il joue avec le montage, la voix off, la mise en scène, et c'est réellement plaisant de voir un film jouer de la sorte avec tout ça pour créer ce que l'on pourrait appeler de la poésie. Et le film offre alors des purs moments de beautés, que ça soit entre Denis Lavant et Binoche (...) ou entre Lavant et Delpy au début du film. Et Carax se paye même le luxe de filmer Piccoli en une sorte de gangster."

    Découvrez toutes les critiques spectateurs

    Mauvais sang a attiré plus de 500 000 spectateurs en salle. Il est visible en DVD (pas d'offre VOD actuellement).

    Sida : la maladie abordée pour la première fois à l'écran, c'était quand ?

    Le film se situe dans un Paris imaginaire où un virus mystérieux tue ceux qui font l’amour sans s’aimer. En plein coeur des années 80, cette histoire fait évidemment écho à l'épidémie du virus du Sida qui a durement sévi à l'époque.

    L'une des scènes les plus connues du film a inspiré de nombreux cinéastes, dont récemment Gael Morel dans son film Vivre, mourir, renaître (sortie le 25 septembre prochain) ou encore Frances Ha de Noah Baumbach avec Greta Gerwig.

    Une scène à laquelle un très bel hommage en chanson a été rendu cette année lors de la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes, avec Zaho de Sagazan, réinterprétant Modern Love de David Bowie pour Greta Gerwig et le public.

    Mauvais sang avait créé une onde de choc lors de sa sortie en France en 1986, dynamitant l'académisme qui régnait à l'époque dans le milieu du cinéma. Le long-métrage devint un signe de ralliement pour une nouvelle génération de cinéphiles, et pas seulement en France si on juge la postérité et l’influence quasi immédiate de Léos Carax – son cinéma en général et Mauvais Sang en particulier – sur les quelques cinéastes du monde entier qui allaient éclairer la décennie suivante, de Wong Kar Wai à Hong Kong à Harmony Korine aux Etats-Unis.

    * Notes et critiques relevées sur AlloCiné le 12 juin 2024

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