Après Vampire humaniste cherche suicidaire consentant il y a quelques mois, c'est un autre film de vampires pas comme les autres qui a débarqué dans les salles de cinéma françaises la semaine dernière.
Mis en scène par Céline Rouzet, qui signe ici son premier long-métrage de fiction après le documentaire 140 km à l'ouest du paradis, En attendant la nuit raconte l'histoire d'amour entre un vampire qui fait tout pour se fondre dans le décor de la banlieue pavillonnaire où il vient d'emménager et une ado populaire.
Ni film horrifique, comme le sont souvent les œuvres qui traitent du mythe du vampire, ni romance pour ados un peu mièvre comme l'est la saga Twilight, le long-métrage porté par Mathias Legoût Hammond et Céleste Brunnquell est un moyen pour la réalisatrice de mettre en lumière la manière dont le conformisme s'est emparé de notre société et dont les marginaux sont traités.
Dans le dossier de presse du film, Céline Rouzet en dit un peu plus : "Le vampirisme opère comme une métaphore du handicap, de la dépression et du mal-être adolescent. Pour moi, la fiction et le recours au cinéma de genre permettent d’exacerber les situations en mettant à distance une réalité trop dure. Le film n’en dresse pas moins un constat amer sur la violence de la norme et la peur de l’autre…"
Avant d'aller découvrir En attendant la nuit dans les salles obscures, nous vous proposons de reconnaître onze suceurs de sang vus sur grand écran dans les très nombreux films qui nous ont fait frissonner depuis les débuts du 7e Art.