Si vous suivez un tant soit peu l'actualité, il ne vous aura sans doute pas échappé que l'on célèbre ce jour le 80e anniversaire du Débarquement Allié. Il n'y a pas que tous le gratin politique international qui a fait le déplacement jusqu'en Normandie. Steven Spielberg et Tom Hanks ont, eux aussi, été conviés aux commémorations. Les deux ont été aperçu hier à l’aéroport de Caen-Carpiquet, pour prendre part à deux cérémonies : l'une à Colleville-sur-Mer et l'autre à Saint-Laurent-sur-Mer.
La page Facebook de l'aéroport a d'ailleurs immortalisé l'arrivée des deux stars hollywoodiennes...
Une présence évidemment tout sauf anodine; Spielberg et Hanks étant derrière Il faut sauver le soldat Ryan, qui raconte précisément cette page d'Histoire. Le chef-d'oeuvre de Spielberg fait d'ailleurs l'objet d'une ressortie limitée sur le territoire, pour célébrer l'occasion.
"J'ai considéré son choix comme une courtoisie à mon égard"
Avant d'embarquer pour la France, l'acteur a confié quelques souvenirs de tournage du film, au correspondant local du journal Le Parisien aux Etats-Unis. Son premier film avec un cinéaste qui deviendra son ami.
"Lorsqu’un des producteurs de la Paramount nous a envoyé ce scénario, j’ai tout de suite accroché. Steven l’avait également lu au même moment. Nous nous sommes appelés le jour suivant, et nous avons donné notre accord pour le faire en 24 heures. Tous les acteurs rêvent d’être à l’affiche de l’un de ses films un jour. Il n’avait aucunement besoin d’une star pour concrétiser ce projet. J’ai donc considéré son choix comme une courtoisie à mon égard !" confie-t-il.
Pensant trouver sur le tournage un Spielberg particulièrement sourcilleux et ne laissant que peu de marge à ses acteurs, il en sera pour ses frais. "Il laissait ses acteurs prendre beaucoup d’initiatives. Il est beaucoup plus ouvert aux suggestions qu’on pourrait le penser" commente Hanks, qui rappelle qu'Il faut sauver le soldat Ryan était "[son] premier film d'action. Avant ça, je n’avais jamais tourné de films d’action tout court. Donc, le fait de devoir tuer à l’écran ne m’a pas dérangé, puisque cela s’inscrivait dans un contexte bien particulier".