Sorti en salles le 17 avril, Civil War a rassemblé 50 000 spectateurs lors de son premier jour d'exploitation en France. Aux Etats-Unis, le film a également signé un démarrage canon avec 25 millions de dollars récoltés pour son lancement.
Si la guerre civile fait rage dans le récit d'Alex Garland, le vent de la polémique souffle dans le vrai monde. En effet, le distributeur A24 a mis en ligne des affiches générées par l'intelligence artificielle, suscitant une controverse au pays de l'Oncle Sam.
La controverse s'affiche
Cette décision de la société de production a déclenché une série de réactions négatives sur les réseaux sociaux. Au-delà du fait que ces posters soient réalisées par une IA, ce qui est discutable, ils montrent des scènes n'existant pas dans le film, notamment la destruction de bâtiments emblématiques.
Pour les spectateurs, cela induit le public en erreur car cela vend une œuvre totalement différente de ce qu'on voit au cinéma.
L'IA, une menace ?
La polémique a enflé car le développement rapide de l'intelligence artificielle est vu comme une menace pour de nombreux artistes. Son utilisation dans le domaine de l'audiovisuel est très mal vu car elle est perçue comme un danger mortel pour les petits métiers indépendants qui ont de la peine à exister dans ce domaine très concurrentiel.
Certains spectateurs déplorent le fait que la société A24, spécialisée justement dans les productions indépendantes, tombe dans le piège de l'intelligence artificielle. "Rien de tout cela n’arrive dans le film. Je ne comprends pas cette campagne. Vous vendez un film qui n'existe pas, et c'est très bizarre", dénonce un fan en commentaires sous le post Instagram des affiches de A24.
Pour les internautes, la firme aurait mieux fait d'engager un vrai artiste pour réaliser les posters au lieu de tomber dans la facilité de l'IA. Quoi qu'il en soit, cela n'empêche pas le film de continuer de bien fonctionner au box-office. Pour le moment, A24 n'a pas répondu à la controverse.
Pour rappel, Civil War est porté par Kirsten Dunst, Cailee Spaeny et Wagner Moura. Le long-métrage nous propose une course effrénée à travers une Amérique fracturée qui, dans un futur proche, est plus que jamais sur le fil du rasoir.