Au beau milieu du Japon médiéval, un jeune prince guerrier du nom d'Ashitaka est blessé et corrompu en combattant un sanglier démoniaque. Alors que son bras est touché par une étrange malédiction, il décide de prendre la route de l'ouest pour comprendre l'origine de ce mal.
Là, il fait la rencontre de la princesse Mononoké, qui vit en marge de la société aux côtés de la déesse louve Moro, puis découvre un village d'artilleurs et de forgerons dirigé par l'audacieuse Dame Eboshi. Quitte à attiser la colère des esprits de la forêt, cette dernière a juré de faire prospérer son peuple en exploitant les ressources du sol environnant.
L'un des meilleurs Miyazaki
Sorti en été 1997 au Japon (et seulement deux ans et demi plus tard dans les salles françaises), Princesse Mononoké fait incontestablement partie des oeuvres les plus marquantes de Hayao Miyazaki.
Ce maître de l'animation asiatique auquel on doit également Mon voisin Totoro et Le Voyage de Chihiro (et qui vient récemment de sortir son dernier film, Le Garçon et le Héron) livre ici une oeuvre épique, sensible et délicate à la fois, reflétant dignement toutes les thématiques majeures de sa carrière.
Une fable qui a conquis les spectateurs
Moins enfantine et plus mature que certains de ses autres films, cette fable médiévale et fantastique a largement rassemblé les suffrages des spectateurs puisqu'avec une excellente moyenne de 4,385 étoiles sur 5, il s'agit du huitième meilleur film d'animation de tous les temps selon les spectateurs d'AlloCiné (Le Voyage de Chihiro du même Miyazaki arrive quant à lui en sixième position).
Bénéficiant d'une animation absolument somptueuse, porté par une histoire aux thèmes écologiques qui sont chers au Walt Disney japonais (puisqu'il y est question d'un village industriel luttant contre des esprits sylvestres), Princesse Mononoké profite également d'un atout non négligeable : la magistrale partition du compositeur Joe Hisaichi, qui signe peut-être ici la plus belle oeuvre de toute sa carrière.
(Re)découvrez notre vidéo dédiée à Hayao Miyazaki...