1250 ans avant Jésus-Christ, la jeune Hélène, reine de Sparte et épouse du redoutable roi Ménélas, est séduite et enlevée par le prince Paris de Troie. Face à cet affront, son époux fou de rage fait appel aux gigantesques armées de son frère Agamemnon, dont la puissance n'a d'égal que l'avidité.
A la tête d'une multitude de soldats, les deux souverains déclarent une guerre sans merci à la cité de Troie. Derrière les murailles de la ville réputée imprenable, le prince Hector fourbit ses armes, bien décidé à défendre les siens jusqu'à la mort. Mais il ignore encore qu'à la tête des guerriers d'Agamemnon avance Achille, le combattant le plus dangereux de son époque, réputé invincible, et dont le glaive ne recherche que la gloire.
Un spectacle épique
Certes, les puristes des écrits homériques pourraient éventuellement trouver quelques écarts à reprocher au film quant à l'interprétation très libre de l'oeuvre originale. On vous recommande néanmoins de ne pas bouder votre plaisir, car disons-le clairement : Troie est un divertissement de grande qualité.
Véritable spectacle orchestré par Wolfgang Petersen (réalisateur auquel on doit également L'Histoire sans Fin et Das Boot), ce péplum des années 2000 - dont les époustouflantes séquences de bataille sont à ranger aux côtés de celles de Gladiator - est une fresque épique comme on en fait plus.
Des duels inoubliables
Durant plus de deux heures et demie (pour la version courte), et presque sans souffrir le moindre temps mort, le film nous propulse tantôt aux côtés des armées grecques, à l'assaut des redoutables remparts troyens, tantôt sur les murailles, face aux menaçantes légions ennemies.
Porté par une bande originale de James Horner, Troie se démarque également par des duels inoubliables, et notamment celui que disputent Hector (Eric Bana) et Achille (Brad Pitt) devant les portes de la cité.
Si vous cherchiez encore une bonne raison de rattraper cet excellent blockbuster, sachez également que Troie est un film dans lequel Sean Bean ne meurt pas (étant donné qu'il incarne Ulysse) ! Une particularité suffisamment rare pour être soulignée, et pour plonger la tête la première dans cette mémorable bataille.
(Re)découvrez les faux raccords du film...